C'est l'heure des jeux avant le goûter d'anniversaire et le gâteau tout chocolat avec les bougies cireuses. Les enfants miment des métiers à deviner. Les autres trouvent tout à une vitesse phénoménale. C'est désespérant. Même un "charcutier" se fait démasquer en un quart de seconde. On propose "directeur du FMI". Ils sèchent enfin... Les autres parents rigolent. C'est les nerfs, comme dit l'autre...
Hier, c'était soi-disant la fin du monde. Un évangéliste illuminé de 89 ans, du nom d'Harold Camping, avait annoncé la fin des temps pour samedi 21 mai à 18h. Apocalypse now, mon cul, évidemment. A 18 heures, Twitter était rempli de ricanements. Ne prédit pas qui veut, même avec un nom de loisir champêtre. Paco Rabanne a tué le job pour longtemps, il faut dire. Ça m'a permis de parfaire mon anglais, sinon.
Notre allumé peu notoire déclarait au magazine The Atlantic que la Bible était son Université. Attrape-ça, Berkeley. Eh bien, c'est tout simple, ça se dit pareil en anglais : "The Bible, he says, is his university. Take that Berkeley". Des fois, on se complique la vie...
Evidemment, même la fin du monde attire son petit business et les fabricants de tee-shirt. J'ai trouvé celui-là sans trop chercher. Le jour où ça arrivera vraiment, je parie que les survivants diront un truc dans le genre :
"I experienced the end of the world yesterday and all I got is this loosy T-shirt..."
Voilà, à vous de traduire, c'est hyper-simple. Si vous ne trouvez pas, demandez à Camping.