Christine Lagarde est le prochain directeur du FMI. A voir la machine médiatique mise en place, on ne doute pas un instant que la ministre de l’économie ne soit pas la prochaine responsable du Fonds monétaire international.
Déjà dans la seringue avant l’arrestation de DSK et sa démission, la candidature de Lagarde fait l’objet d’un véritable matraquage.
Comment ? D’abord à coup de rappels aux soutiens que sa nomination suscitent : les européens la veulent, puis cités à part l’allemagne d’Angela Merkel avec son poids économique ne voit qu’elle, l’Italie ne voit qu’elle aussi.
Les américains ont également décidé que Christine Lagarde était le meilleur candidat à la succession de Dominique Strauss-Kahn.
Ensuite, par le rappel que l’ugence de la situation économique dans laquelle se trouve la Grèce exige de choisir la personne idoine qui comprend ce dossier : ça tombe bien, c’est Christine Lagarde.
Enfin, par le rebattage des qualités de la ministre : parfaitement bilingue, bonne manager, avec en chorus de fond des images où une Christine Lagarde arrivant au galop dans une réunion demande à ses collaborateurs de se dépêcher pour vite commencer la réunion.
Face à ce mastodonte médiatique, vous pouvez être sûr que les autres candidatures et notamment celles issues des pays émergents vont vite être balayés. Christine Lagarde, directrice du FMI, à suivre d’ici le 30 juin sur vos écrans télé.