Je n'ai pas eu à faire le tour de la terre, il est partout.
Je n'ai pas eu à épouser une religion, il est en nous.
Je n'ai pas eu à m'embarrasser de slogans, il est tout.
Il ne ressemble à rien, bien qu'il inspire le beau temps.
Il est une étincelle qui peut prendre feu à tout instant.
Mais je ne peux pas vous le décrire physiquement.
Je l'ai rencontré sans croire, je n'y étais pas obligée.
J'étais libre d'être sans rien, nue, il ne m'a pas jugée,
Il ne m'a pas demandé d'être de couleurs déterminées.
Il a accepte que je sois mauvaise, imparfaite et nulle.
Il a mis sur mon chemin des roses au lieu de pustules,
Et de cadeaux en cadeaux s'est remplie ma tête de mule.
Son amour m'a permis de voir au loin l'humilité.
Il m'a appris qu'il y a l'universel avant une entité
Et sa lumière m'a ouverte avec respect à cette unité.
De la douceur à la violence, il a éclairé ma conscience.
Il m'a donné la force d'être moi-même, en confiance.
C'est comme cela que j'ai su ce qu'est la tolérance.
J'aurais pu l'appeler “l'Univers” ou de mille autres manières.
Mais c'est “Dieu” qui, tout seul, s'est imposé dans sa lumière.
Par pudeur, ce mot, je le murmure encore d'une petite voix
Car “Dieu” est le meilleur de ce qui est en vous et en moi.
(Poèmes engagés, “Amour, solidarité et action.”)
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