Comme la fin du monde telle qu’annoncée n’est pas arrivée ce soir. Allons-y pour un autre billet. Le Seigneur aime sûrement les gens qui font d’efforts dans la vie. Ne l’avait-il pas dit: « Celui qui, dans son constant effort, n’épargne pas sa peine; celui-là, nous pouvons le sauver. »
Au cas où vous nous demanderiez le choix d’image d’aujourd’hui. Et bien, ça fait l’apocalypse ce corps tatoué. Cette image fait suite aussi à celle d’hier dans laquelle on camoufle le sexe, et aujourd’hui, on le cache… sous l’étoile de l’amour.
Bon. Quoi d’autre à ajouter à ce billet… Finalement, se pourrait-il que nous souhaitions aussi l’arrivée de cette fin du monde?
Rien à faire pour toujours. Nous passerions d’une nuage à l’autre, là en haut à rien faire.
Mon Dieu, l’éternité doit être longue à rien faire, non?!
Ah!
Nous avons lu récemment qu’un chercheur britannique a mis au point un modèle mathématique permettant de prédire l’allure d’un tatouage sur une longue durée. Ian Earnes, de l’University College London, a étudié la dispersion de l’encre sous la peau.
Dès l’instant où l’encre est injectée sous la peau, les globules blancs affluent pour évacuer les pigments, perçus comme étant des déchets par le système immunitaire. Une partie de cette encre est donc éliminée à travers le système lymphatique, tandis que le reste est capturé dans les cellules sous la surface de la peau. Au fur et à mesure du vieillissement, les particules d’encre vont se diffuser sous la peau alors que les cellules se divisent ou meurent. Par le fait même, le tatouage devient flou avec le temps.
Selon l’étude publiée, semble-t-il que les grands tatouages se comportent mieux sur la durée que les plus petits. Voilà, de l’apocalypse au tatou. Un tatou apocalyptique, c’est une question de temps.