Cette photo a été faite vendredi matin très tôt (pas pour un ayisien) quelques minutes après qu'un autre mango ait fait sonner la caisse de résonannance qu'était ma chambre. C'était le calme reposant d'un bord de mer somme toute banal. Mais je n'y peux rien, je me fais prendre à chaque fois. Dans le hasard de toutes ces photos, un jour je ferai le 'portrait' d'un coucher ou un lever de soleil qui gagnera des prix. Les odds sont de mon côté. Si je ne me fatigue pas de ces banalités, je reste toutefois toujours un peu surpris de ce que les gens appellent ici des banalités politiques. La banalité de ces manœuvres (magouilles si vous souhaitez) ne tient pas à l'absence de conséquences sur la vie nationale, mais plutôt au fait qu'elles fassent partie de la vie courante de ce peuple désabusé. On a donc eu droit avant le 13 mai à un marathon législatif qui a permis de modifier plusieurs articles de la constitution. Qu'ont-ils fait pendant toutes ces années pour avoir été forcés de faire ces changements dans la loi fondamentale du pays à la sauvette ? Sujet d'un autre billet, désolé. Tout s'est donc fait dans l'empressement des derniers jours de la présidence prévalienne. Ou laisser un legs politique, ou embêter un peu plus le prochain pésident, à vous de choisir. Tout ça pour en arriver aujourd'hui à une contestation généralisée de ce qui a été publié dans le Moniteur, le journal officiel de la République. Des députés et des sénateurs qui ne reconnaissent pas les textes qu'ils ont négociés et votés dans la précipitation des derniers jours, des signatures perdues. "Un dernier coup fourré de Préval pour embêter Martelly" disait un commentateur de la vie politique, de simples "erreurs matérielles faciles à corriger" pour d'autres. Le genre de débat politico-juridique qui marque le début d'une présidence qui se donne comme objectif principal (et stratégique) de couper avec les anciennes façons de faire. Ces anciennetés sont bien ancrées et comptent sur plusieurs protagonistes pour continuer d'exister. Moins paisiblement sûrement, mais de continuer quand même.
Cette photo a été faite vendredi matin très tôt (pas pour un ayisien) quelques minutes après qu'un autre mango ait fait sonner la caisse de résonannance qu'était ma chambre. C'était le calme reposant d'un bord de mer somme toute banal. Mais je n'y peux rien, je me fais prendre à chaque fois. Dans le hasard de toutes ces photos, un jour je ferai le 'portrait' d'un coucher ou un lever de soleil qui gagnera des prix. Les odds sont de mon côté. Si je ne me fatigue pas de ces banalités, je reste toutefois toujours un peu surpris de ce que les gens appellent ici des banalités politiques. La banalité de ces manœuvres (magouilles si vous souhaitez) ne tient pas à l'absence de conséquences sur la vie nationale, mais plutôt au fait qu'elles fassent partie de la vie courante de ce peuple désabusé. On a donc eu droit avant le 13 mai à un marathon législatif qui a permis de modifier plusieurs articles de la constitution. Qu'ont-ils fait pendant toutes ces années pour avoir été forcés de faire ces changements dans la loi fondamentale du pays à la sauvette ? Sujet d'un autre billet, désolé. Tout s'est donc fait dans l'empressement des derniers jours de la présidence prévalienne. Ou laisser un legs politique, ou embêter un peu plus le prochain pésident, à vous de choisir. Tout ça pour en arriver aujourd'hui à une contestation généralisée de ce qui a été publié dans le Moniteur, le journal officiel de la République. Des députés et des sénateurs qui ne reconnaissent pas les textes qu'ils ont négociés et votés dans la précipitation des derniers jours, des signatures perdues. "Un dernier coup fourré de Préval pour embêter Martelly" disait un commentateur de la vie politique, de simples "erreurs matérielles faciles à corriger" pour d'autres. Le genre de débat politico-juridique qui marque le début d'une présidence qui se donne comme objectif principal (et stratégique) de couper avec les anciennes façons de faire. Ces anciennetés sont bien ancrées et comptent sur plusieurs protagonistes pour continuer d'exister. Moins paisiblement sûrement, mais de continuer quand même.