Trublyonne et Romain m’avaient prévenu : un KDB, c’est un évènement dans une vie. KDB, c’est un peu comme Wikio, Jegoun, CMS, twitter et autre 2.0, c’est du jargon incontournable, avec son côté complètement geek et passionnant d’une communauté regroupant toutes sortes de personnes d’horizons divers et variés, celle des blogueurs. Pour ma première visite, j’ai été gâté : il y avait du beau linge. Outre l’icône locale, il y avait là, accoudé au zinc, que des gens dont l’écriture et l’expression me laisse totalement admiratif.
Voir des gens, échanger de vive voix, connaître un tout petit peu les acteurs de la blogosphère, voilà qui donne sacrément du relief aux écrits qui sont déposés sur le oueb. On a parlé aussi des absents qui ont toujours tort, blogueurs comme personnalités, notamment celle de DSK, désormais indéfiniment rangé des voitures. On suit avec frénésie l’actualité d’un tribunal outre-atlantique, on twitte à donf, et les bons mots fusent. La soirée avance, et l’élocution de quelques uns devient moins précise, mais pas moins pertinente. A 22h30, la Comète éteint sa traine et disparaît dans la nuit, en nous abandonnant sur le boulevard… Les blogueurs ont fini leurs verres mais pas les débats passionnés, ils continueront sur la toile jusqu’au prochain KDB.
Dès aujourd’hui, les pages que je consulte depuis ma blogroll ont imperceptiblement changé. Derrière un pseudo, un avatar, un billet, il y a maintenant une autre image. Et dans notre société impersonnelle et déshumanisée, cela fait bigrement du bien.
Tiens, le KDB devrait être remboursé par la Sécu.