« Ne pas libérer, alors qu’il n’y a pas mort d’homme, ne pas libérer quelqu’un qui verse une caution importante, ça ne se fait pratiquement jamais. » C’est Jack Lang au JT de 20h de France 2, lundi 16 mai, en défense de DSK.
Non, il n'y a pas mort d'homme.
Juste une séquestration, une fellation contrainte et une sodomie.
Pas de quoi s'exciter, donc, pour nos hiérarques progressistes de gauche (ou libéraux-libertaires de gauche).
On les a connu plus à cheval sur la défense des opprimés, plus en verve dans la réthorique de la domination (pourtant, un européen puissant versus une prolétaire afro-américaine, on peut difficilement faire pire..), plus enclin à défendre le sexe dit faible contre la violence machiste archaïque...
Plus encore, on comprend en filigrane en lisant ce pitre de Lang (voisin de DSK place des Vosges, ça crée des liens) que le fait de pouvoir verser une caution importante (en fait à la mesure de sa situation et du risque de fuite) est un élément à décharge (si je puis dire), pas question d'être traité comme le vulgus pecum.
Bref, quand l'essenteil est en cause (l'avenir d'un ami coreligionnaire (Progrès et Torah)), les masques tombent.