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BBA Un an après:Un Les sinistrés attendent toujours ..

Publié le 21 mai 2011 par Amroune Layachi

Un an après le séisme du 14 mai 2010 à Bordj Bou Arréridj Les sinistrés attendent toujours d’être relogés

De nombreux habitants ayant tout perdu crient leur ras-le-bol, après avoir vécu sous des tentes qui ne tiennent plus

Une année après le séisme du vendredi 14 mai 2010 qui a frappé leur localités, les citoyens des villages Es Samma, Kassabia, Agar, Aïn Nouggue, Hammam et Ouled Zid, relevant de la commune de Bendaoud, 60 km à l’ouest de Bordj Bou Arréridj sont toujours sous le choc et attristés par les importants dégâts engendrés par cette catastrophe. Ce jour-là, la terre a aussi tremblé dans la commune voisine de Béni Il Mane, dans la wilaya de M’Sila.

Depuis cette inoubliable tragédie, les autorités locales et les responsables concernés semblent ne pas arriver à en gérer toutes les conséquences. «Personne n’a été relogé. Pourtant les pouvoirs publics nous ont promis, au lendemain de la catastrophe, le relogement rapide et décent dans des habitations en dur», affirment certains sinistrés.
Même ceux qui ont eu la première partie de l’aide attendent les autorisations pour entamer les travaux de réfection ou de construction. Pour le moment, aucune date n’a encore été fixée pour le recasement des autres victimes. Même celles du village d’Es Samma, où on avait enregistré le plus grand nombre de sinistrés, 70, selon le recensement de l’APC, sont encore dans l’attente.

La population souhaite la visite du wali pour s’enquérir de la situation et écouter les citoyens qui veullent exprimer leur «ras-le-bol» et lui demander d’intervenir pour mettre fin à un calvaire qui n’a que trop duré. «Après une année, les tentes ne tiennent plus et nous avons été obligés de retourner à nos anciennes habitations même si les techniciens du CTC nous l’avaient interdit à cause des fissures indiquant un danger certain d’effondrement des bâtisses», martèlent certains citoyens qui signalent que 35 familles, dont les maisons avaient été pourtant classées par les experts du CTC dans la catégorie «Rouge 5», ne retrouvent pas leurs noms sur les listes des bénéficiaires. «Ils nous couvrent de promesses et abusent de nos rêves et espoirs», affirme un jeune étudiant.


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