Etat chronique de poésie 1214

Publié le 21 mai 2011 par Xavierlaine081

 

1214

A chaque éclat vous étendez

L’ampleur des zones interdites

.

Peut-être irez-vous jusqu’à exproprier la terre

Interdisant à toute vie de s’y régénérer

.

Ce serait dans la logique de votre folie

*

Comme tu m’ouvrais la porte de tes bras

Après une nuit d’insomnie

Je m’y précipitais

Ardent à ne m’en plus retirer

Que le monde se mit à sourire

.

Peine perdue

Tes yeux se sont fixés

Au cadran de l’horloge

Sonnant le glas de tout intimité

Claquant la porte sur ma mine déconfite

.

Ainsi vont contre notre gré

Toutes formes d’obligations

Que le jour nous impose

*

Il n’est jamais temps pour le rêve

Les mots doivent se serrer à l’étroit de heures

Puis s’envoler de l’horizon

Jusqu’à extinction des feux

.

Ce que tu prends pour poème

N’est que la projection minable

D’un univers impitoyable

.

Messieurs soyez rassurés

Ceci n’est pas de la poésie

.

Manosque, 14 avril 2011

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