C’est dans un terrain vague de la ville « La Victoria », à quelques kilomètres de Caracas, qu’on a retrouvé mort le journaliste politique Wilfred Ojeda, àgé de 56 ans qui était un éditorialiste de renom pour le quotidien « EL Clarin ». Ojeda était aussi un activiste politique, très proche du mouvement d’opposition au gouvernement d’Hugo Chavez, « Action démocratique ».
Est-ce le journaliste qu’on a voulu supprimer ou le militant politique ? Sa mort violente crée la stupeur dans un pays où le président Chavez est très critiqué pour avoir remis en cause ces dix dernières années la liberté de la presse, supprimant même plusieurs chaines de télévision ou de radios qui ne lui étaient pas favorables. Les journalistes opposés publiquement à Chavez sont régulièrement harcelés par la police.
Néanmoins, le Venezuela connait moins d’assassinats de journalistes que d’autres pays d’amérique latine, comme le voisin colombien ou le Mexique. Dans le passé, les journalistes retrouvés morts au Venezuela étaient liés de près ou de loin à des trafics de stupéfiants. Le roi de la cocaïne au Venezuela, Walid Makled, est d’ailleurs actuellement en prison, accusé de l’assassinat d’un journaliste.
Ojeda a été retrouvé avec une balle dans la tête, avec des traces de coups et de tortures sur tout le corps.
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