Voyage sur la Planète Préhistorique

genre: science fiction
année: 1965
durée: 1h20

l'histoire: En 2020, des scientifiques américains partent en expédition sur la planète Venus pour y rechercher des traces de vie humaine. L'équipage est bientôt attaqué par des dinosaures.

la critique d'Alice In Oliver:

Voyage sur la planète préhistorique... Dit comme cela, le titre de ce film de science fiction paraît ridicule.
Pourtant, c'est tout simplement une petite merveille. Il n'est pas alors très étonnant de retrouver Roger Corman à la production de ce film naïf et involontairement drôle.
Pourtant, hors de question de considérer voyage sur la planète préhistorique comme un nanar.

En effet, le film de Pavel Klushantsev et de Curtis Harrington est un petit bijou nous transportant sur la planète Venus.
Une équipe d'astronautes se rendent sur cette terre inconnue afin de trouver la trace d'une vie humaine.
Ils sont évidemment face à une planète hostile et surtout face à des dinosaures.

Reptiles géants, ptérodactyles, pieuvres monstrueuses... Les amoureux de bêtes gigantesques et décébrées seront servis.
Seul petit reproche, la pauvreté des décors.
Pour le reste, c'est vraiment un film fun à regarder. Derrière tout cela, on sent une véritable passion pour la conquête spatiale.
En même temps, nous sommes en 1965 et le progrès scientifique fait également rêver le cinéma.
D'ailleurs, la planète Vénus sera longtemps considérée comme une planète jumelle à la Terre (les découvertes des scientifiques prouveront le contraire...).
A partir de là, de nombreuses séries B de science fiction proposeront de nombreux voyages intergalactiques. Et Voyage sur la Planète Préhistorique appartient à cette catégorie.
Les fans de vieilles séries B de SF devraient donc être ravis par cette petite curiosité du cinéma bis.
Comme quoi, Roger Corman n'a pas produit que des inepties.Pour le reste, c'est vraiment un film fun à regarder. Derrière tout cela, on sent une véritable passion pour la conquête spatiale.
En même temps, nous sommes en 1965 et le progrès scientifique fait également rêver le cinéma.

Note: 14.5/20