J'ai écrit cette poésie après avoir nettoyé les WC du Quick Vendenheim le 8 avril 2008.
Sois fier de toi, Thésée, car tu n'as pas eu peur
Du Monstre en pénétrant sa sombre demeure.
Jamais tu ne Le vis mais Le sentis, humant;
L'odeur chaude et âcre de boue et d'excréments.
Garçons et fillettes, vierges et innocents,
Tributs en pâture du roi des indécents,
Je ne peux les sauver, Le trouver et Le battre,
Dans un éclair rouge rendre pur l'albâtre.
J'attends encore celui qui sait manier le glaive,
Ou rendre à Augias la pureté d'Eve.
Les WC-homme puent à me rendre androgyne!
Les handicapés ne sont pas ceux que l'on pense,
Thésée, si tu me permets cette inconvenance,
Je crois que les hommes ont perdu le fil d'Urine.