Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours "Burgers"
organisé en collaboration avec Groupe Modus
Officiellement créé pour contrarier Henery Hawk (le petit épervier) qui existait déjà depuis plusieurs années, Charlie le coq apparu au petit écran pour la première fois le 31 août 1946, dans un cartoon de Warner Bros. intitulé Walky Talky Hawky. Mais la voix et l’articulation insolentes de Charlie, créée par le célèbre Mel Blanc et inspirée par le Senateur Cleghorn du Fred Allen Radio Show, ont rapidement fait de lui, une star qui s’attira même les honneurs d’une nomination aux Oscars. Charlie le coq obtient donc peu de temps après, sa propre série mise en scène par Robert McKimson. Après avoir apparu dans de nombreux cartoons des années ’40 et ’50, et reçu de nombreux prix, Charlie tire sa révérence dans Banty Raids, en 1963. Parce que son humour dépendait largement de sa voix, Charlie n’a jamais eu beaucoup de succès en dehors des cartoons télévisés; lorsque l’unité d’animation de Warner Bros. s’éteignit, Charlie fut réduit à de brèves apparitions servant à combler les interludes d’autres séries animées. Au cours des années ’70 et ’80, Charlie fit partie du scénario de quelques spéciaux télévisés, mais jamais plus en tant que personnage dominant. En 1988, il apparu brièvement dans Who Frammed Roger Rabbit, puis en 1996 dans Space Jam. La mort de Mel Blanc en 1989, certifia que Charlie ne serait plus jamais le même. Mais ses fans ne l’oublient pas, puisqu’il ne leur aura fallu que quelques instants rivés au téléviseur, pour que sa voix soit à jamais gravée dans leur mémoire. On a pu voir Charlie tourner dans quelques commerciaux aux côtés de Michael Jordan, mais sans Mel Blanc, Charlie n’a jamais réussi à atteindre sa gloire d’autrefois.
Charlie le coq, Bipé!
Salsa
- 1 tasse grain de maïs
- 1 cuillerée à thé paprika fumé
- 1 cuillerée à thé huile végétale
- 2 tomates épépinées coupées en brunoise
- 1 cuillerée à table ciboulette finement hachée
- 1 cuillerée à table vinaigre de xérès
- 1 cuillerée à table huile d’olive
- Sel et poivre au goût
Mayonnaise
- 1 avocat mûr réduit en purée
- Jus d’un demi citron
- ⅓ tasse mayonaise
- 1 cuillerée à table ciboulette finement hachée
- Sel et poivre au goût
Burgers
- 1 livre poulet haché
- 1 oignon vert ciselé
- ½ cuillerée à thé jalapano très finement haché
- ¼ tasse salsa aux tomates (maison ou du commerce)
- ⅓ tasse chapelure
- ¼ tasse cheddar finement râpé
- 1 cuillerée à table coriandre fraîche hachée
- Sel et poivre au goût
- 6 à 8 pains à slidders
- Laitue (au choix)
Panure
- 1 tasse panko
- 1 cuillerée à table poudre de chili
- 1 gros œuf
- Huile végétale (pour la friture)
Pour la salsa
Dans un bol, bien mélanger le maïs, le paprika et l’huile.
Étendre cette préparation sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin.
Cuire sous le grill quelques minutes, jusqu’à l’obtention d’une belle coloration.
Transférer le maïs dans une jatte, ajouter le reste des ingrédients de la salsa et bien mélanger, réserver.
Pour la mayonnaise
Dans une jatte, bien mélanger tous les ingrédients, couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer au frigo, jusqu’à utilisation.
Pour les burgers
Dans une jatte, bien mélanger les 8 premiers ingrédients et façonner 6 à 8 galettes du mélange obtenu, réserver.
Pour la panure
Dans une première assiette creuse, mélanger le panko et la poudre de chili; dans une seconde assiette creuse, battre légèrement l’œuf.
Plonger chaque galette dans l’œuf battu, puis bien l’enrober du mélange de panko.
Cuire les galettes dans l’huile chauffée à 350°F, pendant 3 minutes en les retournant à la mi-cuisson.
Égoutter les galettes sur un papier absorbant.
Pour le montage
Sur la partie inférieure d’un pain à slidders, déposer quelques feuilles de laitue, puis une galette de poulet pané à la tex-mex.
Garnir d’une généreuse portion de mayonnaise à l’avocat réservée, et de salsa au maïs grillé.
Refermer le slidder et servir aussitôt deux par deux, accompagné de frites ou de pommes allumettes.
Source: Plaisirs coupables - Jean-François Plante - déclinaison
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