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Après Barcelone, c’est Madrid et plusieurs grandes villes d’Espagne sont actuellement gagnées par une fièvre revendicative. La jeunesse se rassemble en criant « Non au PPSOE! » . Par dizaines de
milliers avec différents cortèges. CCOO et UGT mais également la CGT et la CNT dont cette dernière refait une apparition massive en Espagne . Les espagnols refusent les coupes sombres sur les
budgets essentiels, tels que ceux de l’éducation, des transports , de la recherche, de la santé et des mesures prises contre les chômeurs et les retraites. En Espagne comme ailleurs , la crise
n’est pas pour tout le monde, les « grands d’Espagne » , les plus riches et les milieux financiers se gavent encore d’avantage. Jamais un gouvernement « socialiste » n’a suscité un tel
rejet, ce qui ne conforte pas la droite avec le PP. En Espagne l’UMPS, c’est le PPsoe, « tous dehors ! » scandent les manifestants. « A fuera los cabrones ! ».
Les autorités espagnoles avaient pourtant interdit la manifestation de Madrid, et oui, il était interdit de manifester dans la capitale castillane et de se réunir en public. Les jeunes ont
répliqué en déclarant « nous n’avons pas peur ! » « nous sommes là et nous tiendrons jusqu’au bout ! » prenant ainsi exemple sur les peuples arabes. Pour Jauréguy, commentateur politique
espagnol, la crise est très sérieuse. Nous remarquons également que nos médias n’en disent pas un mot. Il faut dire que les cortèges de la CNT avec la forêt de drapeaux rouges et noir et les
poings levés font peur à la bourgeoisie et c’est tant mieux. Cela pourrait donner des idées à d’autres. Le mouvement semble s’étendre et s’installer depuis quelques jours, au point que les
organisations traditionnelles telles que CCOO et UGT semblent totalement dépassées et débordées par la jeunesse espagnole prête à en découdre. Selon plusieurs commentateurs espagnols, il
semblerait que cela soit le mouvement populaire le plus déterminé depuis le République. Il y a aussi les drapeaux qui vont avec.