S’il y a flux à ras bord, ce n’est pas dans la nature des eaux de fondre sur l’homme en des raz de marée, mais c’est la faute à l’homme de se déverser là
comme un gros rat de mares !
À propos de falaise, dans le creux de mes propres os, mon calcaire qui à lui-même l’âge du crétacé, dit l’histoire des silex porteurs de souvenirs en strates de mémoires, comme des disques durs ; torsades d’A.D.N., les galets roulent sur la plage, sans ricochet, rien que pour faire beau.
Etretat, dehors il bruine, c’est bien ma Normandie qui pleure ! L’huile s’étend sous le pinceau ou la palette de Courbet et de Monet, ça sent la térébenthine !
Comme érodée par les encres sous la plume de Flaubert ; entre les fils de la toile et les mots de Maupassant; j’ai vu ainsi, dans le chat de l'Aiguille Creuse, de grands horizons nouveaux pour une Terre nouvelle, une nouvelle Renaissance en ce siècle nouveau.
Alors, ce matin même, pour marquer le coup, j’ai remis les pendules à leurre dans leur boîte de Pandore, car il est dorénavant temps d’évider les évidences, de vivre dans la transparence, sans mensonge, ni manipulation, il est enfin temps de franchir l’échappé, de faire le grand écart en de grands espaces symboliques (…)
Extrait de "L'altérité" (2011).