Vu le 08/05/11
Je vous vois venir d'ici: "Ah bah tiens, elle a aimé, evidemment..." Point d'évidence là-dedans mes z'amis (enfin...) Mettez-vous en tête que ce n'est pas parce que Rob' (c'est plus joli que Pattz, non?) joue dans un film que j'aime automatiquement celui-ci (de film). Mais lorsqu'une histoire est belle, voyez-vous, il faut savoir s'incliner et rendre à Rob' Lawrence ce qui lui revient.
Trêve de minauderies, revenons-en à nos éléphants. J'ai eu l'occasion de faire le tour de la blogguosphère et ai pu noter un certain scepticisme quant à ce film, auquel on accorde, néanmoins, un certain mérite. Pour ma part, je lui accorde une palme (mais non, pas la Palme d'Or), carrément. Pour la formidable épopée humaine qu'il est. Pour son classicisme élogieux et respectueux du cinéma d'un autre âge. Pour sa reconstitution historique enchanteresse, et la lecture sous-jacente de cette micro-société impitoyable qu'est celle du cirque durant la Grande Dépression. Pour son idylle déclinée en triangle amoureux, qui a pour elle ce souffle passionné des épopées romanesques d'autrefois. Pour son triangle, précisément, captivant, séduisant, duquel Christoph Waltz tire allègrement son épingle du jeu, absolument hypnotique, charismatique en diable, imprédictible au possible.
Les mémoires de Jacob Jankowski, filmées avec un réel lyrisme par Francis Lawrence, ont su me passionner, me transporter, et m'émouvoir. Un film aux allures de chef-d'oeuvre, qui n'en a peut-être pas totalement l'étoffe, mais qui en a l'essence, du moins.
Un vrai, beau, et grand spectacle digne des Lumières.
P.S.: Je sais, j'ai des goûts de fille. Et après?
*aiment le cirque
*veulent voir Pattinson jouer autre chose qu'un vampire indisposé et, par extension:
>>>sont fans (bon plan!)
>>>ne le supportent pas (vous pourriez changer d'avis, on sait jamais...)
*aiment les drames flamboyants tels Moulin Rouge ou Autant en Emporte le Vent
Déconseillé à ceux qui:
*ont un rapport conflictuel avec le cirque (un traumatisme clownesque, par exemple?)
*ne supportent pas la cruauté (gratuite) envers les bêtes (c'est la crise...)