J’ai vu, au Musée d’art sacré de Dijon, la présence de quelques œuvres du peintre dijonnais Jean Bertholle et j’ai eu envie de vous en parler un peu. (jusqu’au 19 septembre)
Cet artiste né à Dijon en 19o9 a été chef d’atelier à l’école des Beaux Arts de Paris, il est entré à l’Institut de France et a fondé sa propre académie de peinture. Son travail de peintre est passé par des phases variées de recherche, inspiré de grands maîtres (Bosch, Brueghel l’ancien, Rembrandt, Tintoret). Toujours l’idée de vie et de mort a transpiré à travers ses toiles.
Dès les années 50, J. Bertholle se tourne vers le non figuratif: « gommer les références et m’éloigner de l’objet pour aller vers l’essentiel », dit-il.
Et sa foi chrétienne l’a toujours mené vers le sacré. Au musée, actuellement, une trentaine d’œuvres témoignent de cette spiritualité. Elles côtoient chasubles et reliquaires chatoyants, christs et toiles anciens…dans ce décor de la chapelle du monastère des Bernardines…Tout cela crée une ambiance étrange, de méditation. Même non croyants, on est secoués…
Arrêt particulier devant son « Triptyque de la Passion ». (Hommage au retable de Grünewald). Formes devinées, mais composition rigoureuse. Forces lumineuses issues du sombre.
Dans un style différent, l’artiste a réalisé aussi des pièces tissées (cf photo)