Alors que le Danemark affiche toujours avec fermeté son engagement pour les énergies renouvelables, les dernières prises de position à l'international relèvent plutôt de la pétro-politique que de l'engagement écologique.
En effet, le Danemark met souvent en avant ses grands champs d'éolien off-shore, producteurs d'une électricité "verte", notamment pour montrer la possibilité de se passer du nucléaire. Dans cet engagement "écologique", ce petit pays affiche rarement son taux d'émissions de CO2 par habitant, assez élevé (effet paradoxal de la production éolienne).
Et donc, suite à plusieurs jours de "suspense", le Danemark a fait hier une demande internationale concernant la souveraineté du Pôle Nord !
Cette souveraineté est aussi cherchée par la Russie ou d'autres pays limitrophe. L'enjeu est économique. Il concerne principalement deux sujets :
- La maitrise des voies fluviales qui s'ouvriront avec la disparition des glaces,
- La propriété sur les concessions de pétrole et d'autres ressources naturelles, que beaucoup supposent présentent sous la calote polaire.
Dans tous les cas, il s'agit d'enjeux à long terme, mais en matière de plus values économiques, chacun est prêt à tirer le premier. Les bénéfices potentiels attendus sont tels que les pays européens pouvant prétendre à un droit quelconque se sont, sur le sujet, détachés de l'Union Européenne ! Tout ça pour avoir la maîtrise de gisements de pétroles, alors que cette ressource est déjà trop abondante par rapport à son impact sur l'atmosphère.