Un « détail », dans l’actualité d’un chef d’établissement, reçu par avec un courrier de Monsieur le Recteur de mon académie…
Luc Chatel, ( co-signé de Valérie Pécresse ), demande aux chefs d’établissement de « proposer d’ici la fin de l’année scolaire aux élèves de première ( …) une journée ou une demi-journée d’information sur les formations post-baccalauréat … »
Monsieur le Recteur, relaie ce courrier : « Je vous remercie de bien vouloir veiller à l’organisation de cette (demi) journée d’information dons vous confierez au plus vite la date à monsieur l’Inspecteur d’Académie de votre département. »
Voilà un petit exemple d’une « communication » qui, à mon avis, ne respecte pas, voire blesse, tous ceux qui au jour le jour, tissent un ensemble d’actions éducatives – en cohérence les unes les autres, pour répondre à nos missions auprès de nos élèves que nous accompagnons de la seconde ( classe d’orientation ) à l’affectation post-bac …
Pourquoi, ce « message », et son relais par le Recteur, est il inadapté ?
Parce que, Luc Chatel « communique », et passe du temps (précieux) pour un objectif qui lui est sans doute propre, mais ne répond pas – actuellement- à nos urgences et aux problématiques de fin d’année.
D’autre part, l’organisation pratique en vue d’accomplir nos missions, au plus près de nos élèves, et en considération de notre travail déjà fait ou programmé, me parait beaucoup plus efficace, s’il reste de l’initiative de l’établissement.
En ce qui concerne l’objet du courrier de Monsieur le ministre, je peux le rassurer :
-Bien sûr, un projet et un programme d’action (propre à l’orientation) pour l’établissement, a été voté en Conseil d’administration, et mis en place.
-Bien sûr, c’est tout au long de l’année, au plus près des élèves que s’élabore ce travail d’orientation active …( le proviseur adjoint qui reçoit un grand nombre d’élèves, les accompagne individuellement dans leur projet , aidé par le Conseiller d’Orientation …etc ), -par l’organisation d’immersions autant chez des professionnels qu’en BTS ou à l’université , -par l’organisation de salon ( à l’interne nous l’avons organisé en décembre ) et de divers projets ponctuels ( En SVT, en liaison avec l’université par exemple …), sans parler du travail propre aux missions du professeur principal …
Mon sentiment est que ma hiérarchie, ne ce soucie pas – du travail fait, et – du soutien qu’il serait nécessaire de formuler pour répondre à nos difficultés ( réelles par ailleurs)…