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Rire de l’esclavage et déclarer sa flamme à Staline

Publié le 19 mai 2011 par M4ri4

Depuis qu’elle s’est inscrite sur Qype, on ne l’arrête plus. Qypeuse de la semaine, gagnante aux jeux concours sur Facebook… Le moins que l’on puisse dire, c’est que mon amie Folhats s’en donne à coeur joie au sein de la communauté !

Vendredi dernier, elle a remporté des places pour “L’île des Esclaves” de Marivaux, au Théâtre Pixel et m’a proposé de l’accompagner. Rendez-vous fut donc pris le dimanche 15 mai à 17h00, à la sortie du métro Simplon, dans le 18ème.

Ile des Esclaves - Théâtre Pixel

Entre dialogues superbement maîtrisés et acrobaties survoltées, les esclaves Arlequin (l’excellent Lionel Cecilio) et Cléanthis se jouent de leurs maîtres respectifs, Iphicrate et Euphrosine. Trivelin, le gouverneur de l’île sur laquelle ils s’échouent, les aident à passer de statut de dominés à dominants… dans un festival de combats et d’humour ! Dans cette salle très intimiste, je me suis amusée comme une enfant, grâce au flamboyant jeu des acteurs, qui n’hésitent pas à venir se frotter au public pour nous faire participer à la représentation.

Au final, 50 minutes de sourires, de complicité, d’étonnement et d’admiration pour ces jeunes gens qui se donnent corps et âme sur la minuscule scène du Théâtre Pixel, qui fait décidément preuve de flair pour dénicher les talents de la scène actuelle. Un pur bonheur que cette pièce de 1725, qui n’a pas pris la moindre ride.

“L’île des Esclaves“, c’est tous les dimanches à 17h30 !
Suite à l’immense succès de la troupe menée par Jérôme Tomray, prolongations jusqu’au 19 juin prochain !

A noter aussi, la pièce de Juan Mayorga, “Lettres d’amour à Staline“, mise en scène par le jeune et talentueux Jorge Lavelli. Les relations entre pouvoir politique et intellectuels sont au coeur de cette comédie aigre douce, montée de façon quasi dramatique par Lavelli. Avec Luc-Antoine Diquero (Boulgakov), Gérard Lartigau (Staline) et Marie-Christine Letort (Boulgakova).

La Tempête - Lettres d'amour à Staline

Lettres d’amour à Staline
Jusqu’au 29 mai prochain pour foncer au Théâtre de la Tempête, alias La Cartoucherie.
Quand ? Du mardi au samedi à 20h30. Le jeudi à 19h30 et le dimanche à 16h00.
Prix : de 10€ à 18€.


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