Un petit retour en arrière
Il y a quelques mois j'abordais ce sujet puisque Petit Chou avait été diagnostiqué dans ce sens en octobre dernier. Deux neuro-pédiatres en étaient arrivé à cette conclusion. J'avais reçu un sacré coup de massue sur la tête mais après l'effet de surprise qui vous casse les pattes j'étais remontée à bloc pour en apprendre plus à ce sujet et me faire ma propre idée. J'avais rencontré un pédiatre spécialiste grâce à l'émission des maternelles sur France 5 puis 2 psychologues et enfin 2 pedo psychiatres. Tout va par 2 chez les spécialistes avec moi, j'aime bien contre balancer les avis, il me semble que c'est utile pour faire la part des choses. On a un peu entendu tout et son contraire pendant cette période de doute et de questionnement.
Pas simple de faire le tri quand on est de simples parents totalement néophytes et de ce fait complètement
démunis face à ce type de trouble. D'autant plus que l'un des psychologues après avoir fait un bilan sur 4 séances nous avait dressé un tableau assez flippant fin décembre, que
j'ai reçu comme étant limite alarmiste : enfant qui pense que l'arrivée d'un bébé fout en l'air le couple, inquiet pour son petit frère parce qu'il arrive bientôt à 3 ans, l'âge auquel ses
parents se sont séparés, se sent responsable du bonheur de son père, porte la responsabilité de sa "tristesse" blablabla. Forcément quand on sort d'un rendez vous comme ça on a mal et on
culpabilise il faut bien l'avouer. Nous sommes responsables du bonheur et du bien être de nos enfants. Nous avons donc décidé de continuer les consultations mais auprès de pédo-psy.
Rencontre avec les pédo-psy
Le premier, rencontré en janvier, n'a pas jugé nécessaire que Petit Chou soit suivi; pour elle il n'avait aucun
problème. J'étais atterrée. On nous avait dit tout le contraire. Qu'à cela ne tienne il en a rencontré un second en février qui l'a vu deux fois et bien qu'ayant confirmé le trouble de
l'attention nous a clairement fait comprendre qu'il allait bien. Lui qui était sensé avoir de grosses valises à porter. Incompréhensible. A se taper la tête contre les murs.
Cela étant tout ceci s'est produit 4 mois après le tout premier RDV chez le neurologue qui a posé le diagnostique. Entre temps
nous avons modifié notre comportement, nous nous sommes adaptés à ces nouvelles données : agitation, prise de paroles sans permission, verbe haut, manque de concentration pendant
les devoirs ... et avons été plus tolérant et plus à l'écoute, sachant qu'il ne le faisait pas exprès et qu'il était en quelque sorte victime tout comme nous de tout cela. Nous avons
arrêté d'essayer de le raisonner sans cesse puisque c'était inutile et totalement stérile, nous avons mis en place des plages de calme et de pauses quand il était trop speed, nous avons
décalé le repas de Petit Loulou le soir pour que le grand soit seul avec nous afin d'être plus au calme ... Et en effet il allait mieux et était beaucoup plus gérable. J'ai retrouvé mon fils et
notre complicité.
Changement de direction
De ce fait en me posant la question "est ce que aujourd'hui, aux vues de nos relations et de son comportement j'éprouverais le
besoin de consulter quelqu'un si rien n'avait été dit en septembre dernier?" j'ai trouvé la réponse évidente. Nous avons donc arrêté les rendez vous psy dès le moi de février. Il
allait bien il fallait arrêter de lui prendre la tête avec tout ça. Et puis lors de notre dernier rendez vous avec son institutrice, avant les vacances de Pâques avec qui nous échangeons beaucoup, nous avons compris qu'il stagnait en classe, qu'il n'arrivait pas à se
contenir davantage, que ses efforts étaient réels mais qu'il était arrivé à son maximum d'après elle. Elle nous a confirmé que pour les évaluations il ne pouvait pas se
concentrer au delà d'un certain temps et que certaines matières étaient difficiles pour lui puisqu'elles nécessitaient des étapes, une hiérarchie dans la réflexion, aptitudes qu'il n'avait
pas.
Nous avons donc décidé de tester les médicaments. Encore une fois ça me faisait mal de me dire qu'il galérait du
fait de ce trouble alors qu'avec un médicament il pourrait être plus posé et se concentrer sans problème comme les autres. Nous avons commencé le traitement mi avril, du concerta et de la
ritaline, le concerta permet une diffusion lente durant toute la journée ce qui lui permet de ne les prendre que le matin. Cela fait donc 1 mois. Et résultat des courses nous ne
voyons aucun changement dans son comportement à la maison. Rien. Il dit lui même ne pas se sentir différent face aux contrôles ou en classe. La seule chose qui a changé c'est son
manque d'appétit et ça c'est dur à voir. Lui qui avait un si bon coup de fourchette. Je trouve tout cela assez perturbant on nous a tant rabaché les oreilles avec ce médicament
qui avait soit disant un effet immédiat, en nous précisant que si on ne voyait rien de différent cela voualit dire qu'il n'était pas atteint de ce trouble. Alors quoi il a les symptômes
mais il ne l'est pas ?
Pour terminer
Nous avons décidé de poursuivre jusqu'à la fin du mois et de parler avec son institutrice pour avoir davantage de
recul et savoir si elle a constaté un quelconque changement en classe. Puisque pour moi l'intérêt du médicament réside dans le fait qu'il peut simplifier la vie scolaire de mon fils. L'aider à se
concentrer et à travailler correctement.
Je sais que mon article est bien long mais j'avais envie de vous faire part des évolutions, en parler au cas où cela concernerait
d'autres parents que nous. On manque tellement d'informations quand on est parent, d'informations de personnes concernées surtout... N'hésitez pas à me poser des questions ou me faire part de
votre avis.
En lire davantage sur le sujet :
- Un lien étroit avec l'enseignant
- L'hyperactivité : l'émission
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