Et oui, aujourd'hui encore je vais vous parler d'amour, enfin plutôt, je vais laisser un autre que moi vous parler d'amour, et comme vous ne me pardonneriez pas de faire à nouveau du teasing sauvage, je vous livre son nom : Francis Scott Fitzgerald, et la merveille dont est tirée cette citation, c'est Tendre est la nuit, un roman ô combien sombre mais que je trouve d'une beauté stupéfiante. Mais ça, je vous en reparlerai demain ou samedi (je n'ai pas encore décidé). Aujourd'hui, contentons nous de ce passage, qui dit magnifiquement le bonheur de la découverte de l'autre aimé et du processus que Stendhal appelait cristallisation :
Ils étaient encore au meilleur de l'amour. Ils étaient remplis d'illusions généreuses, l'un vis-à-vis de l'autre, d'illusions tellement démesurées que la fusion de leurs deux personnalités les entraînait vers des hauteurs où les relations humaines n'avaient plus aucune importance. Ils semblaient l'un et l'autre être parvenus à ces hauteurs-là dans un état de parfaite innocence, comme s'ils y avaient été conduits, malgré eux, par une série d'incidents bénéfiques, une si importante série d'incidents qu'il n'y avait plus d'hésitation possible : ils étaient destinés l'un à l'autre.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble