Ahh, que dire du dernier Woody Allen? Il y a ceux qui l’adorent, et ceux qui ne l’aiment pas. Je fais partie de ce petit groupe entre les deux. J’admets que c’est un grand réalisateur, mais je suis plutôt indifférente face à ses films. Donc je pense avoir un oeil assez objectif pour la rédaction de ce compte-rendu.
Comme le titre l’indique, tout le film est centré autour de la ville de Paris, ses petites ruelles, ses cafés, ses monuments, sa gastronomie ainsi que sa culture.
Avec un casting en or, il fallait donc s’attendre à une intrigue digne de ce nom!
Gil (joué par Owen Wilson) est de passage à Paris avec sa fiancée et les parents de cette dernière. Ce Californien, issu de Malibu, aspire à devenir un grand écrivain de la littérature américaine. Pour trouver de l’inspiration, il se lance dans de longues promenades afin de s’imprégner de l’atmosphère Parisienne. Passé les 12 coups de minuits, il fait alors d’étranges rencontres…
Mon avis:
Mr Allen fait un portrait assez cliché de Paris, d’un point de vue que je qualifierais de “typiquement” Américain. Il montre Paris sous un très joli angle et parvient à transmettre cet aspect romantique de la ville lumière. Le tout est accompagné d’une bande originale tout aussi “cliché” d’accordéons. On aime ou on n’aime pas.
J’ai été agréablement surprise par le jeu d’acteur d’Owen Wilson dans ce film; il faut dire qu’il a fait pas mal de navets, et c’est vraiment cool de le voir dans un film plus sérieux.
Adrian Brody (Dali) et Gad Elmaleh (le Détective) sont également géniaux dans ce film. Surtout Adrian Brody qui incarne un Salvador Dali déjanté mais hilarant.
Ce film, c’est plein de clins d’oeil et de références aux grands artistes du début du 20e siècle: les grands écrivains de la littérature américaine comme Scott Fitzgerald (son oeuvre le plus connu: Gatsby le Magnifique), et Ernest Hemingway (Le vieil homme et la mer), en passant par les peintres Espagnols: Pablo Picasso et Salvador Dali.
C’est un film drôle, attachant, même si en tant que Français, on ne peut s’empêcher de sourire (ou de grimacer) face au portrait que nos amis d’outre Atlantique font de Paris (et de la France en général).
Anecdote drôle:
A un moment donné dans le film, Gil et Adrianna (Marion Cotillard) traversent une rue. On peut y apercevoir (par terre, sur le trottoir) une bande avec des points en relief pour les aveugles. Ce petit détail m’a fait rire, parce que je doute que dans les années 20, ce genre d’installations existaient !
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