DSK : Au fond du trou !

Certes, le titre est de mauvais gout, mais quand je pense qu’il aurait pu être à la une d’un journal régional, cela me fait bien rire.

Présemption d’innocence : ce mot est dans la bouche de tous ceux qui commente l’affaire DSK. Bien sur, les mots qui l’accompagnent sont plus ou moins acide ou plus ou moins teintés de tristesse selon le bord politique des interressés.

Pour moi, ce sujet va me permettre de taper un peu sur les socialistes. C’est assez rare chez moi, en général mes cibles préférées sont les nabots situés à droite, voire très à droite. Mais cette fois-ci, ce sont ces peintres de socialistes qui vont essuyer les sarcasmes de ma plume ravageuse (non ??).

Je vous disais donc que l’expression « présemption d’innocence » est reprise par tout le monde. Ce grand principe républicain qui précise qu’un individu est innocence tant qu’il n’a pas été jugé coupable. Quelques membres du parti socialiste l’ont bien compris et n’hésite pas à crier au complot, ou au coup monté. C’est le cas par exemple de Michelle Sabban. Je ne sais pas non plus si les faits sont avérés, mais je n’aimerais pas être à la place de la pauvre femme présumé séquestrée qui, jettant un oeil curieux sur l’actualité internationale, découvre les cris de desespoir des pauvres socialistes perdant leur leader incontesté pour les prochaines élections présidentielles.

Mais la palme du meilleur acteur dramatique revient sans aucun doute à Manuel Valls pour cette réplique où se mèlent tristesse et colère : « Ces images (celles de DSK menottés) sont d’une cruauté insoutenable ». Ce pauvre homme vient certainement de naître. Je n’ose pas imaginer sa réaction face aux images de massacre de population entière en Afrique.

A droite, on a choisit de rester discret. Pas de commentaire, silence radio. Remarque, quand on jette un petit coup d’oeil dans leurs placard, on peut y voir des sacrés cadavres comme l’affaire Woerth par exemple… Et puis Sarkozy a quand même beaucoup de mal avec la présomption d’innocence quand on repense à l’affaire Clearstream. Finalement, il a bien raison de ne rien dire, de ce fait il sera sur de ne pas dire de bêtise.

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