Et comme il n'est pas à une histoire (à dormir debout) près, il invente celle du pauvre (mais inconnu) employé municipal qui serait, selon lui, "obligé de voter aux primaires, forcé par son (vilain) maire socialiste ! ". Rendez-vous compte ma pauvre dame, les "pressions" que reçoivent, par milliers, les employés municipaux de toutes les villes socialistes de France et ceux qui travaillent pour ces villes ! Mince alors doit se dire la pauvre dame !
Et Copé, sans rire, d'ajouter : "Je vous avoue que ce sujet est un sujet très grave et qu'il s'agit de savoir comment faire dans cette situation". Heureusement qu'il nous l'avoue car on aurait pas osé y penser ... Mieux, comme le principe de "la primaire, c'est signer une liste d'émargement", il ne "voit pas quelles garanties le PS apportera en termes d'équité car cela va être opaque", a-t-il dit.
D'abord rappelons que celui qui parle n'a pas été "élu" à la fonction qu'il occupe à la tête de l'UMP mais qu'il a été "désigné", ce qui le discrédite totalement pour parler de démocratie au sein d'un parti politique.
Ensuite comme lui répondait Christophe Borgel, secrétaire national PS aux élections, ces déclarations de Copé, toujours les mêmes sont "aussi ridicules et infondées que les précédentes car elles tentent de jeter le doute sur ce qui sera une grande mobilisation populaire, transparente et démocratique".
Enfin, ses précédentes insinuations ont toutes fait long feu puique la CNIL a validé le dispositif proposé par le PS.
Pauvre Copé qui accuse des maires qui, par ailleurs, organisent dans notre pays toutes les autres élections sans qu’il y ait de problème vis-à-vis de l’indépendance des agents municipaux. Cela montre la fébrilité et l’inquiétude qui saisit l’UMP et ses dirigeants vis-à-vis de la mobilisation des Français pour un candidat socialiste.
Pendant ce temps, aucune proposition n'est entendue pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, redresser notre économie et notre industrie et réduire le chômage ...