M. Copé, dont cela semble être devenu une marotte, vient une nouvelle fois d’attaquer les primaires socialistes et tenter de jeter le doute sur ce qui sera une grande mobilisation populaire, transparente et démocratique.
On attendrait plutôt de la part de M. Copé qu’il s’occupe de faire des propositions pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, pour redresser notre économie et notre industrie et pour réduire le chômage.
Ses précédentes insinuations ont toutes fait long feu. La CNIL a validé le dispositif proposé par le Parti socialiste.
La nouvelle déclaration de M. Copé aura la même postérité. Prétendre que des maires pourraient exercer des pressions sur leurs agents pour les inciter à voter est ridicule.
Faut-il rappeler à M. Copé que les maires organisent dans notre pays toutes les élections sans qu’il y ait de problème vis-à-vis de l’indépendance des agents municipaux. Pourquoi en irait-il autrement pour la primaire ?
Chacun voit bien la fébrilité et l’inquiétude qui saisissent l’UMP et ses dirigeants à l’idée que le Parti socialiste mobilise largement les Français à l’occasion de la primaire. Ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi. Ce devrait être surtout, pour l’UMP et le gouvernement, une incitation à agir plutôt qu’à médire.