Malgré les diverses tentatives et mesures prises par le gouvernement, l’opinion des Dirigeants de PME est peu optimiste quant à leurs perspectives de développement. Selon le dernier baromètre publié par La Tribune / LCL réalisé par Ipsos sur le moral des chefs d’entreprises, 92 % d’entre eux excluent la probabilité de devenir un jour des Entreprises de Taille Intermédiaire. Côté chiffre, le nombre d’ETI serait passé de 4507 en 2008 à 4195 en 2009. En 2010, Altares estime également que 40 d’entre elles auraient disparu en France.
Pourtant, selon un article paru dans Option Finance, les PME françaises affichent de solides ratios financiers et économiques. Mais quelles sont les raisons qui peuvent expliquer ce faible potentiel de développement ?
Plusieurs raisons sont avancées :
- Les PME françaises réinvestissent insuffisamment leurs profits dans leurs outils de production. Elles donnent la priorité à leur désendettement, puis au renforcement de leur trésorerie.
- La fiscalité française pénalise davantage les PME que les grands groupes, et peut créer des écarts de compétitivité sur certains marchés.
- L’accès au financement bancaire reste un frein majeur pour nombre de PME françaises.
- La transmission de l’entreprise est encore trop rare. Or, pour construire une croissance pérenne et durable, cela peut prendre plusieurs décennies et générations.
Sources : La Tribune, 26 avril 2011, article de Fabien Piliu ; Option Finance, 9 mai 2011, article de Aurélie Fardeau