Le Sceau de l’Ange est la dernière série de Patrick Cothiaset d’André Le Bras, loin du style des 7 vies de l'épervier et des Eaux de Mortelune. Le 1er cycle de 3 tomes s’est terminé en décembre dernier aux éditions Bamboo, collection Grand Angle. Ce thriller fantastique assez prenant et plein de références littéraire (Jules Vernes et H.G. Wells) ou mythologiques s’interroge sur l’éternité… Le héros Valentin Petitbon, un beau et ancien tricheur des tables de jeux, reconverti dans l’illusion, est chargé par une compagnie d’assurance, dirigée par Nemo, d’enquêter sur Ykos, un autre écumeur de casinos aux talents multiples. Un dessin classique assez raide, des couleurs froides, un scénario questionnant, les auteurs ont pris des risques. Pas sûr que cela continue.
La porte d’Ishtar est le dernier diptyque d’Alain Paris (60 ans) dessiné parSimon Dupuis (36 ans). Les éditions Les Humanoïdes Associés annonçaient depuis plus de 6 mois la sortie du 1er tome. Ils ont finalement retardé la sortie pour enchaîner les deux tomes. Comme pour la collection Dédales, que l’éditeur a semble-t-il abandonné et dont le catalogue serait en vente, il s’agit d’un polar sur fond historique. A Babylone, 900 av. JC, Taliya, une jeune scribe est choisie par la reine Sémiramis pour diriger le service de la Justice Royale. A la fois juge d’instruction et d’application des peines, elle enquête sur un crime, un empoisonnement et un détournement. Si le scénario est historiquement documenté et dans l’ensemble crédible, le dessin trop caricatural et inégal ne m’a pas vraiment séduit. Ce n’est pas l’image que j’avais de la ville aux jardins suspendus. Dommage.