Suite à un très bon billet de Marco, du blog alter-Oueb, j’avais envie de réagir sur le même thème, déjà exploré à plusieurs reprises ici à travers le tagg #Hadopi, dont les fidèles de ce blog savent à quel point je porte cette loi et son dispositif associé dans mon cœur…
Comme le craignaient bien des acteurs de l’Internet en France, les libertés fondamentales ne sont pas du tout garanties. Pire, il apparaît que le fait d’avoir confié le contrôle Hadopi à une société privée (TMG), décision politique discutable, a conduit à cette fâcheuse aventure dans laquelle plusieurs milliers d’adresses IP (le numéro d ‘identité de votre ordinateur, alors que celui peut éventuellement se voir partagé…) se sont vues propagées dans la nature, malgré les démentis officiels¹ qui tentent de rassurer le grand public peu initié. C’est Bluetouff, sur ce blog qui a révélé l’information, assez hallucinante effectivement. Numerama est allée encore plus loin en donnant des preuves de cette fuite. Ce qui n’empêche pas l’Hadopi de déclarer solennellement qu’elle n’envisage cependant pas d’interrompre son contrôle. On croit rêver ! Ces Messieurs nous font donc savoir haut et fort qu’ils s’assoyent sur nos droits ! Et on va donc rester comme des cons, les bras croisés, à attendre que ça se passe ?
Et encore… les médias traditionnels se gardent bien de nous dire que le flicage du net peut aller encore plus loin… C’est ici. Un extrait de l’article de la Quadrature du Net :
La semaine prochaine, Nicolas Sarkozy réunira le «forum eG8», deux jours seulement avant un sommet du G8 dédié à la régulation d’Internet. Sous couvert d’un processus pseudo-consultatif, c’est la volonté affichée par les gouvernements de contrôler un peu plus Internet qui se profile. Derrière l’écran de fumée de ce «forum», les citoyens doivent tenir les leaders politiques mondiaux pour responsables de leurs actions et dénoncer les nombreuses et continuelles atteintes aux libertés.
Liberté, qu’ils disaient. Fraternité… Mon cul !
¹ Démentis qui n’empêchent pas, étonnamment, la CNIl d’aller se rendre compte sur place… Le principe de précaution ne s’aplliquerait donc pas en l’espèce ? je suis toujours très étonné du peu de cas dont la (pseudo) république sarkozyste fait peu de cas de nos libertés fondamentales…