Sebastien Vettel, Michael Schumacher, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, des grands noms mais que valent-ils face à vous aux commandes de votre bolide : une Mini-Z !!!!
Ca y est, c’est le grand jour, c’est l’heure, les bolides sont en place, les pilotes sont installés, le public crie sa joie, les techniciens sont face à leur multitude d’écrans de contrôle. L’espace-temps s’en ai vu changé, il n’a y a plus que le pilote, sa voiture et le souffle de sa respiration coupée en attente du départ. Au fil des secondes, la tension monte. Ca y est, le premier feu s’est allumé : rouge. On reste concentré, l’important est de ne penser qu’à soi et à sa voiture, surtout ne penser à rien d’autre. Le deuxième feu s’enclenche à son tour : toujours rouge. Les gouttes de sueur due à la tension extrême et à des chaleurs caniculaires suivent la célèbre veine frontale. Le grand moment, le troisième feu, le plus attendu de tous s’est allumé, c’est le départ, pied au plancher, une course pour la survie, une course pour l’adrénaline, une course pour la victoire, une course pour la gloire.
Les paddocks, les stands, les filles, les assistants, les techniciens, les directeurs de course, les pilotes, les caméras, les micros, les journalistes, le podium et le champagne, tous ces éléments font qu’une course de Formule 1 devient un vrai « spectacle » pour des observateurs voulant devenir eux-mêmes de vrais « spectateur ».
On en veut toujours plus, plus de compétition, plus de suspens, plus de vitesse et donc plus de spectacle. Celui qui gagne devient un vrai héro et celui qui perd n’aura que pour lui son mérite d’avoir participer à une telle épreuve. Seulement, seuls les meilleurs en sortent vainqueurs et l’adage : « l’important est de participer » perd tout son sens pour des pilotes qui veulent se hisser au sommet du « Mont Olympe de la Vitesse ».
Ces pilotes sont devenus des stars internationales, gagnent des fortunes de part leurs prouesses et encourent des risques inimaginables pour leurs vies. Ils sont vantés pour leurs réflexes et capacités de lecture de piste et surtout de pilotage.
Mais que valent les Vettel, Schumacher, Alonso, Rosberg ou encore Webber aux volants (ou plutôt radio) d’une Mini-Z. La question se pose et la réponse est attrayante, se voudra amusante, incertaine et donc attendue.
Imaginez-vous, « ouvrez grandement votre esprit », Sebastien Vettel, plus jeune champion du monde de Formule 1 de l’histoire avec entre ses mains une… radiocommande !!!! Quel en serait le résultat ? Serait-il tout aussi extraordinaire que sur la vraie piste au volant de sa RedBull ou à l’inverse très moyen voir décevant. Mais qu’on lui pardonne, il nous émerveillera toujours dans les paddocks.
Le but est donc de se demander que vaudrait par exemple un pilote de Mini-Z face à un pilote de Formule 1. Sébastien Bourdais s’est vu à plusieurs reprises piloter une Mini-Z (pour les connaisseurs en 1:8 et 1:1) et le résultat a été plutôt convainquant avec des belles performances. Mais, après tout, la technicité est tout aussi importante, l’auto modélisme est un mélange de vitesse (jusqu’à 35 km/h), précision, réflexes et savoir-faire. La connaissance est tout aussi importante, « avoir les meilleurs mains » pour régler son bolide est primordial lors de compétition de Mini-Z.
Parce que finalement, la Mini-Z n’est pas seulement une voiture miniature, un jouet pour les enfants, c’est bien plus. Cela demande de nombreuses heures de préparation, de concentration et de savoir-faire technique. Se documenter, rechercher des pièces, monter sa voiture, tout ceci demande du temps et de la motivation. Après tout
, un pilote de Mini-Z ne dispose pas de toute la logistique et main-d’œuvre (on grossit l’opposition bien évidemment) dont peut bénéficier un pilote de F1. Sur ce point-là, se sont fait nombre de différences, et il est facile d’oser dire que les ressources dont dispose un pilote sont aussi importantes que le talent en soi.
Ainsi, domptez sa Mini-Z n’est pas chose facile et peu de pilotes y arrive véritablement. Evidemment nombreux sont ceux qui s’y sont essayé mais le résultat dans la plupart des cas ne donne en général que peu de relief. Au final, vu sous un angle (plutôt large) un pilote sur la ligne de départ au volant d’une Formule 1 ou avec entre ses mains une radio commandes se retrouve dans la même situation. La concentration est primordiale et le moindre faux pas va de pair avec élimination.
Certes, la comparaison entre ces 2 pratiques ressemble fort à une métaphore, se serait comme demander à un réalisateur de faire un film en Play mobil et la liaison ne tient qu’à un fil, mails il existe un parallèle amusant à emprunter. De source sûre il convient d’avoir l’esprit ouvert, il est tout de même intéressant de s’imaginer cette situation quelque peu « comique » pour voir si les GRANDS champions seraient aussi vaillants et extraordinaires que les PETITS champions.