Une femme ca peut servir !

Il parait que s’être étonné que Tristane Banon n’ait pas porté plainte après l’agression dont elle dit avoir été victime fait de moi un misogyne  (oui le i est avant le y, renseignement pris…). Il me semblait au contraire que dire qu’il était honteux qu’une mère pousse sa famille agressée sexuellement à ne pas porter plainte était dénoncer le déni d’une souffrance et la place de victime de Tristane. Bref.

Le but de mon coup de gueule du jour est de dénoncer un vrai comportement misogyne qui se répète depuis plusieurs années ; le comportement d’un homme qui utilise les femmes à toutes les sauces tant que cela peut servir ses desseins : Nicolas Sarkozy.

De Cécilia à Carla, en passant par Rachida ou Fadela, toutes ont été l’outil de l’ambition présidentielle de Nicolas .

Cécilia d’abord ; parti du foyer familial pour aller vivre de nouvelles aventures avec son amant new-yorkais, Cécilia est finalement revenue pour la campagne électorale de 2007. Plus potiche tu meurs : totalement absente dans les médias hormis pour les photos attendrissantes il se murmure même qu’elle ne s’est même pas déplacée pour voter pour le second tour ; on se souvient aussi de son regard quasi-écoeuré quand Nicolas est venu l’embrasser lors de la cérémonie d’investiture. Ultime utilité : c’est en pleine grève dure à la SNCF qu’il annonce son divorce en octobre 2007. Cécilia peut alors retourner retrouver son vrai amoureux et se remarier…

De son côté Nicolas a entre temps nommé trois femmes très symboliques dans le gouvernement : Rachida Dati, sorti d’on ne sait où tout comme la jeune Rama Yade et Fadela Amara ni pute ni soumise sauf à Nicolas. Femmes et issues de l’immigration, tant qu’à faire. Fadela Amara n’aura jamais beaucoup d’utilité,elle n’aura servi que de jolie prise dans la vitrine de Sarko. Rachida sera vite lâchée et expédiée à Strasbourg à sa grande joie…enfin Rama Yade sera la dernière du trio à être renvoyée à ses chères études : très populaire, il ne lui pardonnera pas de ne pas s’en être tenue à son rôle de faire-valoir.

En décembre 2007 arrive Carla Bruni , celle qui a toujours rêvé d’être première dame après avoir accumulé les conquêtes, n’hésitant pas à l’occasion à passer du fils au père (amen) . Une jolie mise en scène en pleine période des fêtes , Carla et Nico s’affichent à Disneyland, joli conte de fée télégénique quelque peu surjoué…

Depuis, on a droit à du Carla à toutes les sauces :  utilisée à volonté pour arracher des sourires attendris devant un bonheur si parfait : « et ma femme elle chante bien » « ma femme elle est belle » « ma femme elle est italienne » « ma femme elle est intelligente » ; le plus important dans tout ça, c’est le mot « ma »…

Mais ce qui est bien quand on est un président usé et désapprouvé par 70% des français mais qu’on sort avec une femme encore fertile c’est qu’elle peut servir…pile poil quand démarrera la campagne électorale pour 2012 naîtra un nouveau petit Sarkozy. Son père qui aura 56 ans pourra se montrer à la une de tous les tabloïds avec sa charmante épouse et le fruit du croisement d’un ex-mannequin avec un petit politicien pas très beau. De quoi faire oublier aux 4 millions de chômeurs  leur situation ? Parions sur l’intelligence des français en espérant qu’ils ne la trahiront pas une fois de plus…