Alors que le suspense est à son paroxysme sur le Tour d’Italie, nous avons retrouvé notre consultant Thierry Bisounours aux abords de la prison new-yorkaise de Rikers Island déguisé en soubrette. Une enquête à haut-risque a-t-il confié avant de nous livrer quelques secrets sur la cuisine à base d’andouille.
Bonjour Thierry, comment ne pas débuter notre entretien par les révélation explosives du journal l’Equipe…
Inutile d’aller plus loin, je nie tout en bloc, je déjeunais avec ma fille à 13h, les premiers saignements de Stéphane Goubert ont eu lieu à 14h. Elle est hermaphrodyte.
Pardon ?
Je vous pardonne, vous ne pouviez pas savoir qu’il était consentant comme on dit dans le jargon.
Euh… Nous parlons juste de la liste des coureurs suspectés de dopage par l’UCI.
Dopage, UCI, coureurs, il n’y a pas quelque chose qui cloche dans votre question ?
Vous voulez dire qu’il est surprenant de voir l’UCI se mêler de la lutte anti-dopage ?
Il n’y a plus de coureurs depuis 1994, c’était Charly Mottet me semble-t-il. Mais effectivement vous avez raison, Brochard est devenu champion du monde en 1997 avec les compliments du Conseil de l’ordre.
C’était il y a 14 ans, depuis les moeurs ont changé…
Effectivement, le port du catogan a été interdit en course, et je ne me masturbe plus avec les livres de Tristane Banon.
Quel est le rapport ?
Ah non, mon coco vous n’allez pas me mettre ça sur le dos (il enlève alors son peignoir, plonge au sol, roule péniblement ses 112 kilos et sort d’on ne sait où un vieux revolver qu’il pointe vers nous). Allez, dans la salle de bain ! Mon grand-père aussi avait subi l’opprobre avec cette même arme au 93 rue Lauriston.
Vous perdez la raison Thierry, on ne vous accuse de rien.
Si, je vous connais, vous commencez par là et vous allez me faire parler de Bilou mon patron incompétent, de Philippe Gilbert qui marche plus fort qu’une chaudière et qu’on fait semblant de croire intègre et peut-être même de Contador qui va faire le doublé Giro-Tour à cause d’un boucher-charcutier pas agréé. Laissez la police faire son travail !
Et vous le votre ?
Une déflagration retentit alors. Les derniers témoins affirment que le même bruit fut entendu le 13 juin 1944 aux abords de la rue Paul-Valéry à Paris.