L’affaire DSK, au secours, overdose!
Par Haykel
Coucou, si jamais nous sommes à Genève au cas où ça vous a échappé. Je ne sais pas pourquoi tout cet emballement médiatique autour de l’affaire DSK. Je trouve que les médias suisses en font trop comme d’habitude. Qu’un politicien français, quand bien même dirigeant une grande institution internationale, coutumier des galipettes hors lit conjugal se fasse épingler chez l’oncle Obama c’est son affaire en premier lieu, celle de sa famille en second, celle de la victime et de sa famille également et en dernier lieu celles des Etat-Unis théâtre de l’action et de la France pays d’origine de l’intéressé. Pour le volet juridique je le dis d’avance pour éviter toute forme de procès à mon encontre: présomption d’innocence pour le patron du FMI et “présumée” victime pour la femme de chambre.
La presse écrite et la télévision suisse romande ainsi que les blogs sur cette palte-forme s’en donnent à cœur joie depuis dimanche en alimentant à ne plus finir des pages, des émissions et des notes “Spécial DSK”. Un petit aperçu sur les blogs les plus lus de TDG et vous aurez une idée sur le top ten des sujets: DSK fait l’unanimité.
Un article sur le site internet de la Julie a particulièrement attiré mon attention hier en fin d’après-midi: “Qui est la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn?“ Je pense que le médiateur d’Edipresse si son agenda le permet ferait bien de se pencher sur ce cas d’école. De quoi parle cet article signé? Une compilation qui reprend des dépêches de l’AFP, des extraits de la presse écrite (France Soir) et des chaînes de radio (France inter, RSR et France info) d’une chaine de télévision (Canal +) d’un site internet (RMC.fr) et le blog de l’incontournable “je sais tout, je me mêle de tout ce qui est médiatique et je suis partout” BHL, sans oublier Facebook. A un certain moment cet article a été illustré par la photo de la présumée victime...le tout écrit au conditionnel. Après lecture de cet article on n’est pas plus avancé. Tantôt sénégalaise, tantôt guinéenne comme si son origine va changer le cours de l’histoire ou aider à comprendre davantage cette histoire que les médias nous imposent, j’ai envie de crier stop, y en a marre! Et là on est qu'au tout début. Si le protagoniste s’appelait Stauffer ou bien Sandrine Salerno, peut être j’aurais prêté une quelconque attention, mais là copier Voici et faire tout un plat d’un évènement franco-américain...franchement! Un peu de retenue de la part de certains médias suisses sur ce sujet et de bon aloi!
Et demain est un autre jour!