Jean-François Copé a solennellement annoncé à la presse ce matin que l’UMP ne ferait pas campagne pour 2012, "ou alors sur Facebook".
Après une analyse poussée du ROI attendu d’une campagne à plusieurs millions d’euros comprenant des tracts, des affiches, des goodies, la location d’un bus et d’une pompe à Panaché pour les jeunes pop’ ainsi que l’achat d’une palette de sacs à vomi pour la première dame de France, il s’est avéré que le possible gain électoral de l’opération serait à peu près négligeable en comparaison de la formidable entreprise d’auto-destruction de la gauche finalisée le week-end dernier par un Dominique Strauss-Kahn dans une forme olympique, comme le démontre le schéma ci-après.
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La courbe d’évolution de la popularité de Nicolas Sarkozy représente une bite.
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Jean-François Copé ne "voit pas l’intérêt de risquer le ridicule d’un lip-dub dans ces conditions. Il suffit de laisser faire le Parti Socialiste". Surtout ne pas rompre ce fragile équilibre qui pour le moment garantit à l’UMP une victoire éclatante. Une position qui permettrait de réaliser des économies non négligeables sur un budget qui promet d’être serré depuis que le parti présidentiel arrose la mairie de Paris avec la bénédiction de la justice.
Les faits ne semblent pas lui donner tort et la non-campagne de l’UMP devrait s’articuler autour de trois axes directeurs :
1- Les socialistes sont hautains et pétris d’orgueil, ce que démontre l’odieux comportement de Dominique Strauss-Kahn, qui a osé réclamer à ses geôliers un abonnement à Hustler, traitement de faveur qui lui a été refusé.
2- Les socialistes sont franchement mauvais.
3- Les socialistes vont perdre.
Partant, seuls les vecteurs de communication les moins onéreux seront exploités, dont Facebook via la création de la fan page du programme de Nicolas Sarkozy intitulée Encore plus mieux bien.
Aucune intervention télévisée n’est planifiée pour éviter au Président sortant d’atteindre le seuil critique de connerie qui pourrait le faire passer pour un candidat de gauche par accident, ce qui sèmerait la confusion dans l’esprit du Français moyen. "Toute référence à Jaurès est désormais exclue" a confirmé Dominique Paillé, le terme "socialiste" ayant à présent une connotation pornographique.
"Silence circonspect" et "fermeture" sont donc les nouveaux mots d’ordre pour cette non-campagne 2012. "Fermeture" car il ne faudrait pas qu’un transfuge du PS passé à l’Ouest sabote les chances de Nicolas Sarkozy de briguer un second mandat, par exemple en participant à une tournante dans les caves du 93 ou en volant des téléphones à l’arrachée dans le RER B.
On ne sait jamais ce qui peut se passer avec les racailles multirécidivistes socialistes. Ils peuvent échapper à tout contrôle, à tout moment.