genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h40
l'histoire: Laura a passé les plus belles années de son enfance dans un orphelinat. Trente ans plus tard, elle retourne sur les lieux avec son mari, Carlos, et son fils, Simon. La nouvelle demeure réveille l'imagination de Simon, qui se met à évoluer dans un écheveau de récits fantasmagoriques.
La critique d'Alice In Oliver:
L'Orphelinat est un film d'épouvante, réalisé par Juan Antonio Bayona en 2008, et produit par Guillermo Del Toro.
Pas très étonnant que le script de L'Orphelinat ait littéralement séduit le réalisateur mexicain... Clairement Juan Antonio Bayona et Guillermo Del Toro tiennent un scénario en or et l'exploitent à merveille.
En vérité, l'erreur serait de comparer L'Orphelinat à Les Autres, d'Alejandro Amenabar, dans lequel il était également question d'une mère, de ses enfants, d'une demeure et de ses fantômes du passé.
Certes, dans L'Oprhelinat, on retrouve quelques éléments similaires mais le film de Bayona prend une direction totalement différente.
L'Orphelinat est un film d'épouvante complexe, les thématiques principales étant probablement l'amour et la force de l'instinct maternel.
Instinct maternel mis ici à rude épreuve. Attention, SPOILERS ! Laura vient d'acheter l'orphelinat où elle a passé les meilleures années de son enfance.
Elle partage désormais la grande demeure avec son mari, Carlos, et son enfant de sept ans, Simon.
Mais une fois arrivés sur les lieux, nos protagonistes sont confrontés à des événements étranges. Tout d'abord, Simon évoque des enfants imaginaires, l'un d'entre eux ayant le visage masqué.
Ensuite, le bambin aborde avec ses parents quelques sujets tabous: il sait qu'il est atteint d'une maladie grave et qu'il a été adopté...
Des révélations qu'il dit tenir de ses mêmes amis imaginaires. Qu'à cela ne tienne, les fantômes du passé finissent par ressurgir de la demeure hantée. Simon disparaît mystérieusement.
Les jours, les semaines et les mois passent... Et toujours pas de trace de Simon. Sa mère est évidemment inconsolable.
Pourtant, certains souvenirs du passé remontent à la surface et Laura fait appel à quelques spécialistes du paranormal pour découvrir la vérité.
Je n'en dirai pas davantage sur les suites de l'histoire.
Toujours est-il que L'Oprhelinat mélange habilement les styles: on nage entre fantastique morbide, épouvante à la Poltergeist et fantômes du passé qui vont finir par révéler leur terrible secret.
Voilà une alchimie parfaite pour un film d'épouvante appelé à devenir une référence en la matière. Pour cela, Juan Antonio Bayona prend son temps pour instaurer un décor de terreur et une atmosphère d'angoisse et de tension.
Le passé de l'orphelinat sera révélé en fonction de la progression de son personnage principal. Bref, un excellent film d'épouvante !
Note: 16.5/20