En août 2005, de nombreux États américains, notamment du sud-ouest, étaient dévasté par l’ouragan Katrina (les Caraïbes ou le Canada ne furent pas épargnés mais les dégâts furent moins importants). La Louisiane fut la zone la plus touchée, la Nouvelle-Orléans devenant une ville fantôme.
En septembre 2006, plus d’un an après, le premier match de foot depuis Katrina avait lieu. Pour célébrer l’événement, deux groupes interprétèrent sur scène quatre titres dont une reprise des Écossais de Skids (ce titre punk fut enregistré en 1978), « The saints are coming ».
Ce n’est qu’un moins plus tard que le single sera réalisé, avec la version live de la Nouvelle-Orléans ainsi qu’une version enregistrée aux studios d’Abbey Road et coproduit notamment par Rick Rubin. Depuis la représentation, le titre est même devenu l’hymne d’ouverture des matches de l’équipe locale des New Orleans Saints. Évidemment, le clin d’œil est parfait.
L’esprit punk de « The saints are coming » est parfaitement rendu, en autre grâce au trio de Green Day puisqu’ils connaissent le punk sur le bout des doigts. La batterie de Tré Cool, la basse de Mike Dirnt et le chant-guitare de Billie Joe fonctionnent à merveille, et la guitare de The Edge en ouverture ainsi que la voix de Bono se marient sans fausse note au trio californien. Le titre est vraiment jouissif.
La version live, devant 68.000 spectateurs et avec des paroles arrangées pour l’occasion, illustre avec frissons l’intensité de l’événement pour les Américains présents lors de cette soirée folle, couronnée par une victoire écrasante de leur équipe sur les visiteurs.
J’avais tardé plus d’un an avant de me mettre à American Idiot. Par contre, je ne parviens pas à apprécier 21st Century Breakdown. Pourtant, ce dernier possède de très bons titres, à l’instar des reprises que Green Day aura fait seul ou accompagné, que ce soit de Lennon ou, ici, des Skids.