En ouvrant Lait noir d‘Elif Shafak, je ne pensais pas trouver une thèse sur l’écriture et la maternité mêlée d’un récit autobiographique.
Je ne pensais pas du tout en apprendre autant sur Sylvia Plath, George Sand, Virginia Woolf, Sofia Tolstoï, J.K Rowling, Pearl Buck, Zelda Fitzgerald, Muriel Spark et la façon dont elles ont réconcilié (ou pas) leur rôle de mère avec leur créativité littéraire.
Je ne pensais pas non plus avoir à subir pendant plusieurs centaines de pages Miss Cynique Intello, Miss Ego Ambition, Miss Intelligence Pratique, Dame Derviche, Maman Gâteau et Miss Satin Volupté - agaçantes fées clochette, métaphores simplistes, procédé artificiel pour exprimer les contradictions de l’auteure et les attentes de la société.
Je pensais tout simplement avoir affaire à un vrai roman sur la dépression postnatale, y trouver des personnages marquants, une force narrative, dans une Turquie contemporaine…
En fait Lait noir, ce n’était pas du tout ce que je pensais !
Grosse déception, donc.
Une lecture commune avec Canelet Anne, sans qui j’aurais sans doute abandonné ce livre que j’ai pourtant eu tant de mal à obtenir de ce coté-ci de la Manche.
Un titre noté il y a quelques mois chez Schlabaya
La note de L'Ogresse: