C’est en allant assister à la présentation de la saison prochaine au théâtre du Rond-Point que j’ai remarqué qu’Obludarium allait être joué devant les parisiens du 24 mai au 2 juillet. Les nancéens ont pu le voir il y a deux ans. J’ai eu la chance d’y assister l’hiver 2010. Les messins peuvent entrer sous leur chapiteau jusqu’à ce soir.
Je vous souhaite d’avoir de la place car la jauge est petite. Petr Forman justifie le parti-pris de mise en scène : l’espace est limité parce que nous sommes tous limités.
Vous vivrez vraiment des instants magiques. Je ne vais pas me plagier moi-même et j’invite les sceptiques à lire la critique que j’ai écrite en janvier 2010. Le voyage jusqu’à Paris se justifie pour les retardataires.
Le festival affiche cette année encore une programmation ambitieuse et magnifique à laquelle Charles Tordjman a toujours habitué le public. Vous en trouverez tous les détails sur le site de la manifestation. Jusqu’au 21 mai en Lorraine, sur les routes de France et d’Europe ensuite parce que le festival est une réserve dans laquelle les directeurs de salle puisent allègrement.
La photo que j’ai prise rend maladroitement mais suffisamment compte de l’originalité du travail de mise en scène de Gintaras Varnas et de son équipe pour vous décider à aller le voir à Bar-le-Duc. Ces lituaniens ont bien du talent !