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Appliquez-vous une de ces mauvaises solutions ? 3/3
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7. Le déni
Il existe un tout autre moyen de se débrouiller avec une estime de soi défaillante.
Vous pouvez facilement ne pas la reconnaître et avoir un dialogue interne du genre:
« je ne m’aime pas moi ? Allons donc, je m’adore »
Ou alors
« Je suis quelqu’un de très acceptable »
« Des problèmes moi ? Non jamais, tout va bien »
En réalité rien ne va. C’est la politique de l’autruche qui fait partie de ce que les “psys” nomment des “mécanismes de défense”. Mécanismes évitant la confrontation avec la réalité et les remises en question trop douloureuses.
À l’entendre, Pascal serait le plus solide, le plus génial, le plus fantastique des hommes. Quand il vous raconte un souvenir, il fabule et enjolive son rôle de manière à passer pour un héros. Ses projets sont grandioses et il saura vous démontrer par A plus B que les réaliser est pour lui un jeu d’enfant. Il fait tout pour qu’on l’admire, fanfaronne sur sa force, son courage, ses capacités. Ses échecs sont toujours mis sur le compte d’autrui. Il accuse et ment si bien qu’on le croit.
Tout ceci pour la façade. Mais derrière se cache un Pascal angoissé, timide, complexé, ne sachant pas prendre de décisions. N’allez surtout pas le mettre en face de son manque d’estime. Un simple mot mettant en doute ce qu’il raconte et il pique une colère phénoménale. Se voir tel qu’il est lui serait insupportable.
Ceux qui le connaissent mal peuvent se laisser prendre à ses fabulations et même penser qu’il a un ego surdimensionné. Mais il ne faut pas s’y tromper. Le genre “moi je sais tout, je peux tout” dissimule souvent une image de soi tellement dévalorisée que la laisser apparaître équivaudrait presque à un suicide.
L’ennui est que ce mécanisme de défense ne permettant pas de regarder les choses en face, plonge celui qui l’utilise dans une grande détresse. Il se débat entre 2 personnalités : celle à laquelle il veut croire et qu’il veut montrer, et celle qui au fond de lui ne cesse de le tarauder.
Refusant d’admettre cette personnalité qui est au fond de lui, il ne peut plus avoir d’effet sur elle. Comment agir sur un phénomène qu’on s’obstine à ne pas reconnaître ?
Conclusion
Nous sommes quelque part ou, plus ou moins dans une de ses catégories, ou peut-être qu’un peu de chacune d’elle, est au plus profond de nous. Il n’est certes pas évident de reconnaitre que l’on a un problème, mais une fois que nous avons considéré cette possibilité, alors celui-ci nous apparait en évidence.
Sans jugement, nous pourrons alors regarder dans ce miroir au fond de nous qui reflète notre vraie personnalité, notre vraie nature.
Ce cheminement d’introspection peut bien sûr se faire seul, mais vous devez vous faire accompagner pour prendre l’antidote qui va vous aider.
Parfois la vie nous donne de grandes claques pour prendre conscience de certaines choses. Mais la plupart du temps nous continuons notre chemin de vie, bien souvent sans cette prise de conscience. Nous recommençons ainsi les mêmes erreurs.
Il y a maintenant dix ans, mon ex-femme m’annonçait le divorce et quelques mois après j’ai été licencié. Je me suis retrouvé assez rapidement sans rien et sans argent.
Obliger de repartir de zéro, retrouver un logement et retrouver confiance, ou de ne rien faire et me morfondre ?
Comment réagiriez-vous si cela vous arrivait à vous ou a vos proches?
C’est à cette période ou j’ai découvert la méditation et une voie spirituelle. C’est à travers la méditation que j’ai découvert ce miroir qui reflète l’image de, qui on est réellement. À partir de là, ce fut un long travail de prise de conscience qui parfois faisait mal.