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En 48 ans, la vie m’a appris au moins une chose.
« Nous ne pouvons trouver la paix quand nous-mêmes. »
Je reprends là ce Qu’Emerson a si bien exprimer dans la conclusion de son essai la confiance en soi :
« une victoire politique, une hausse des titres, la guérison d’un être cher, le retour d’un ami ou tout autre événement purement extérieur remonte votre moral, et vous pensez immédiatement que tout ira mieux pour vous. Ne croyez pas cela. C’est impossible. Nous ne pouvons trouver la paix quand nous-mêmes. »
Épictète, le grand philosophe stoïcien, a dit que nous devrions autant chasser les pensées néfastes de notre esprit qu’enlever des tumeurs et des abcès de notre corps.
Épictète disait cela il y a 19 siècles. La médecine la plus moderne l’approuvent.
Le docteur Canby Robinson déclare que, sur cinq malades admis à l’hôpital John Hopkins, quatre souffrent de maux provoqués, au moins en partie, par le surmenage nerveux, la fatigue émotive, le stress, et cela même chez des personnes présentant des troubles organiques.
Montaigne avait adopté comme devise :
« l’homme est moins malmené par les événements, que par sa seule pensée sur ces événements. »
Et il est difficile de constater que notre opinion sur les événements ne dépend que de nous-mêmes.
Le professeur William James, autorité mondiale en matière de psychologie pratique, a fait l’observation suivante : « apparemment, l’action suit la pensée ; en réalité, l’action et la pensée se produisent simultanément. En maîtrisant l’action, placée sous le contrôle le plus direct de notre volonté, nous pouvons indirectement réguler nos pensées. »
William James nous apprend que nous ne pouvons pas changer immédiatement nos émotions simplement en le décidant, mais qu’en revanche, nous pouvons changer notre attitude et nos actions. Et qu’en changeant nos actes, nous changerons presque automatiquement nos sentiments.
« Par conséquent, le moyen souverain et volontaire de retrouver l’enthousiasme, c’est de prendre une attitude positive et joyeuse, de parler et d’agir comme si l’enthousiasme était déjà revenu. »
Je suis absolument persuadé que notre équilibre et notre joie de vivre ne dépendent pas de l’endroit où nous nous trouvons, ni de ce que nous possédons, ni de qui nous somme, mais uniquement de notre attitude mentale. Les conditions extérieures n’ont aucune influence minime sur notre bonheur.
Extrait de Comment dominer le stress et les soucis
Dale Carnegie édition Flammarion parution en 1944
PS/Il faut lire ce livre au moins une fois dans sa vie ! Vous aurez plaisir à le lire, à le relire et à l’appliquer. Le stress et les soucis nous fatiguent, nous rongent, nous rendent moins agréables à fréquenter, plus irritables, sapent l’énergie et la réflexion, affaiblissent et vieillissent. Ce sont de véritables poisons quotidiens. Ils provoquent même ulcères à l’estomac, accidents cardiaques et maux divers qui réduisent la qualité et l’espérance de vie. Ce livre vous fait réagir et vous montre comment agir.
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