Quatre. Ils sont quatre à avoir fait preuve d'un peu de bon sens et à ne pas avoir apprécié cette grosse farce à la française : les gros cons de chasseurs ont été reconnus, mardi 17 mai, comme des instruments efficaces de gestion de la biodiversité.
Par la quasi totalité des députés. Seuls quatre députés (F.Bayrou s'est abstenu) écologistes ont voté contre la proposition de loi présentée par Jérôme Bignon, député UMP, et soutenue par NKM.
Cette proposition de loi a donc été acceptée par 534 voix contre 4.
Elle propose la reconnaissance du rôle des fédérations départementales de chasse en matière d'information et d'éducation au développement durable en matière de préservation de la faune sauvage et de ses habitats.
La farce, c'est bien évidemment de donner le beau rôle à des types passablement imprégnés qui préservent la faune sauvage en tuant tout ce qui passe à portée de leur flingue.
La farce, elle est là, en matière d'éducation à l'environnement, de reconnaître à la racaille des talus des compétences... Des compétences ? En battue, en piégeage, en déterrage, assurément...Quelle belle leçon de choses pour des bambins que de leur montrer comment extraire de force un renard, mutilé préalablement par des chiens, de son terrier.
Tu as compris, les députés vont à la soupe. Agrémentée de pinard, ça peut être sympa quand ça caille. Les députés PS, UMP, Nouveau Centre et communistes ont fait chabrot avec la vermine des bosquets.
Tu sauras pour qui ne pas voter l'année prochaine.
Je te livre les noms des élus courageux qui ont refusé de lécher les semelles crottées des viandards : Yves Cochet, Noël Mamère, Anny Poursinoff et François de Rugy.