Les occasions de mettre de nouveaux souliers auront été nombreuses depuis mon arrivée. Même si quelques unes de ces godasses sont de plus en plus confortables, il demeure que certaines continuent de former des ampoules (des cloques pour ceux qui pensaient voter DSK à la prochaine présidentielle). Samedi donc, j’ai usurpé les souliers de quelqu’un d’autre, celui d’un journaliste photographe. Un free lens dans le jargon. Je me suis rendu très tôt (avec une collègue qui elle est une ‘vraie’ journaliste) au Ministère de la Culture pour faire faire une accréditation de presse afin d’entrer sur le site de l’investiture. C’est la première fois que la chose était officielle. Normalement, avec mon ‘attelage’ de kodaks (c’est Jo qui est responsable de cette appellation), j’arrivais à entrer un peu partout sans aucune formalité. À l’allure, la sécurité me laisse généralement entrer. Samedi matin toutefois, la chose était plus sérieuse. Accréditation officielle avec photo mes amis, on ne blague plus. J’ai donc pu entrer sur le site avec un vrai (mais faux !) statut de photographe. Vous dire comment il a fait chaud en plein cœur de ce beau gazon du palais national, que tout était long et pénible, … En fait, tout a commencé à être long et pénible quand le tout a … commencé. Ma patience est morte avant la fin. Ils ont coincé tous les journalistes dans un enclos au centre de l’espace. Le kodak du gars derrière dans le creux du cou, et le mien avec une vue superbe sur la calvitie de celui devant. L’avantage d’être relativement grand quand même. J’ai donc compris que je n’avais que l’attelage de professionnel. Au moment où Martelly a mis les pieds sur le tapis rouge, tous les caméramans et photographes autour de moi ont débordé la sécurité pour s’approcher de la vedette de la journée. Je suis resté un peu en plan, mes nouveaux souliers me faisaient mal.
Les occasions de mettre de nouveaux souliers auront été nombreuses depuis mon arrivée. Même si quelques unes de ces godasses sont de plus en plus confortables, il demeure que certaines continuent de former des ampoules (des cloques pour ceux qui pensaient voter DSK à la prochaine présidentielle). Samedi donc, j’ai usurpé les souliers de quelqu’un d’autre, celui d’un journaliste photographe. Un free lens dans le jargon. Je me suis rendu très tôt (avec une collègue qui elle est une ‘vraie’ journaliste) au Ministère de la Culture pour faire faire une accréditation de presse afin d’entrer sur le site de l’investiture. C’est la première fois que la chose était officielle. Normalement, avec mon ‘attelage’ de kodaks (c’est Jo qui est responsable de cette appellation), j’arrivais à entrer un peu partout sans aucune formalité. À l’allure, la sécurité me laisse généralement entrer. Samedi matin toutefois, la chose était plus sérieuse. Accréditation officielle avec photo mes amis, on ne blague plus. J’ai donc pu entrer sur le site avec un vrai (mais faux !) statut de photographe. Vous dire comment il a fait chaud en plein cœur de ce beau gazon du palais national, que tout était long et pénible, … En fait, tout a commencé à être long et pénible quand le tout a … commencé. Ma patience est morte avant la fin. Ils ont coincé tous les journalistes dans un enclos au centre de l’espace. Le kodak du gars derrière dans le creux du cou, et le mien avec une vue superbe sur la calvitie de celui devant. L’avantage d’être relativement grand quand même. J’ai donc compris que je n’avais que l’attelage de professionnel. Au moment où Martelly a mis les pieds sur le tapis rouge, tous les caméramans et photographes autour de moi ont débordé la sécurité pour s’approcher de la vedette de la journée. Je suis resté un peu en plan, mes nouveaux souliers me faisaient mal.