Le FESTIVAL INTERNATIONAL SAINT-GEORGES a donc vécu et le souvenir tarde à s’estomper pour beaucoup d’entre nous. Je reçois encore presque quotidiennement des compliments pour l’ensemble de la manifestation et de plus en plus quelques idées, quelques suggestions, quelques critiques même ; comme s’il était acquis que le FESTIVAL allait ce renouveler automatiquement.Pour le moment je crois être certain qu’il faut laisser encore passer quelques jours avant de reprendre contact les uns avec les autres, et évoquer sereinement tous les aspects de cet évènement qui a généré près de 50 heures de spectacle pour un nombre de spectateurs estimé à 8 000 personnes.
Puis il faudra aborder en connaissance de cause les conditions sinon les motifs de sa pérennisation.Alors il est encore temps de formuler quelques remerciements les plus sincères ! J’espère n’oublier personne dans ce difficile exercice !
Merci tout d’abord au personnes, Guadeloupéens et Visiteurs qui se sont rendus disponibles pour assister aux spectacles offerts. Oui merci à vous tous jeunes et moins jeunes, qui avez accepté de répondre à ces invitations. Vous avez été nombreux aussi à faire des compliments et les principaux auront été les suivants : Enfin ! Nous attendions cela depuis si longtemps ! Quand recommençons-nous ? Le Concert de la Cathédrale était magique… le Concert de l’Art’Chipel était hors du commun…
Merci ensuite à d’autres personnes, Guadeloupéens et Visiteurs qui se sont mobilisés souvent de longue date pour préparer et mettre en musique ce FESTIVAL… Ils se reconnaîtront sans doute ; il n’est guère possible de les nommer tous ici. On les trouve ces petites mains dans toute la Guadeloupe, en Europe et aux Etats Unis d’Amérique… elles ont été disponibles pour donner « force et énergie » aux organisateurs… elles ont été à certains moments les vrais organisateurs… Selon mes statistiques elles sont au nombre de près de 600 et on y trouve tous les métiers : musiciens, escrimeurs, conférenciers, organisateurs de spectacles, chef d’orchestre, chef de chœur, Chef d’édilité, Cadres des collectivités, cuisiniers et restaurateurs, hébergeurs, transporteurs, préparateurs de salle de spectacle, service d’accueil, secrétaires, infographistes, imprimeurs, photographes, journalistes, capteurs de son…
Merci aux collectivités locales (CCSBT, Mairies, Conseil Général, Conseil Régional…), qui ont su mobiliser et mettre en œuvre les moyens humains, matériels et financiers pour que le FESTIVAL ait lieu dans de bonnes conditions. Au moment où j’adresse ces mercis, je ne suis pas en mesure de donner le coût du FESTIVAL. Et je ne peux encore moins porter le jugement de savoir si ce Festival valait le coût (expression au sens figuré comme au sens propre).Merci à quelques généreux mécènes ou sponsors qui ont spontanément accepté de mettre la main au porte-monnaie pour la bonne cause. Celle de la Culture.
Merci à la Société d’Histoire de la Guadeloupe et aux Archives Départementales de la Guadeloupe pour leur accompagnement.
Mais pour que le spectacle ait lieu il aura fallu les Artistes : et le Merci que je leur adresse concerne aussi bien les Grands Frères venus de l’extérieur que les Petits Frères de la Guadeloupe, aussi bien les Grands solistes internationaux que les plus modestes exécutants de la Guadeloupe. Dans les beaux concerts de la Cathédrale de Basse-Terre ou de l’Art’chipel on ne pouvait les distinguer, fondus qu’ils étaient dans le très symbolique et spectaculaire Orchestre du Festival.
Merci à nos brillants conférenciers qui ont apporté à ce FESTIVAL une touche particulière tellement appréciée par les spectateurs. Le Créole, La musicologie, l’Escrime et enfin l’Histoire autant de thèmes répondant à notre soif de patrimoine.
Merci aux journalistes et d’une manière générale à la Presse qui aura suivi le FESTIVAL et diffusé les indispensables informations médiatiques qui ont permis de remplir les salles de spectacle.
Merci aux responsables du tourisme et aux agences de voyage qui nous ont convaincu que le FESTIVAL SAINT-GEORGES était un bon produit vendable en Europe ou aux USA !
Merci aussi à toutes ces Associations de la Guadeloupe qui auront pris fait et cause pour le FESTIVAL. Une pensée particulière pour tous ceux qui ont souhaité participer à cette édition du FESTIVAL et à qui nous n’avons pas pu répondre positivement. Ils nous ont rassurés sur l’étonnant potentiel de ressources à la disposition des organisateurs.Merci aux enseignants qui se sont pleinement impliqués auprès de leurs élèves pour leur présenter le Chevalier de Saint-Georges et leur faire chanter quelques Romances et la Marseillaise.
Enfin un Merci particulier à l’équipe des Organisateurs. Leur tâche n’aura pas été simple dans l’orchestration en urgence absolue d’un tel évènement : je donne ci-après, une petite idée de ce que ce FESTIVAL a pu engendrer de stress, d’imagination, de ferveur, de cris, d’encouragement, de claquement de doigts, de colère, de sourire, d’incompréhension de retrouvailles avec
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1 cérémonie d’ouverture, ·
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3 Expositions, ·
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10 Concerts, ·
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8 séances de cinéma, ·
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2 réalisations de fresques murales, ·
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5 conférences magistrales, ·
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5 animations dans les écoles, ·
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1 spectacle de Ballet, ·
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1 spectacle original « les musiques du pays de Saint-Georges »·
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1 plein air musical, ·
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1 commémoration avec poste de plaque et levée d’armes, ·
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1 village du Festival, ·
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3 visites de sites, ·
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1 présentation de livre, ·
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1 conférence de Presse, ·
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1 cérémonie de Clôture,·
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1 anniversaire ·
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1 messe
Et c’est sans compter les tâches au quotidien, pour
- préparer et faire signer des conventions, des contrats, des engagements
- veiller à l’excellence des prestations,
- répartir équitablement les spectacles sur tout le territoire du SUD BASSE-TERRE,
- participer aux multiples réunions de travail,
- réserver des billets d’avion et des chambres pour les visiteurs,
- résoudre les problèmes de passeport ou de douanes ou de police,
- accueillir, héberger, transporter, nourrir et raccompagner les musiciens, les escrimeurs et autres conférenciers non sans les avoir quelque peu initier à notre monde créole,
- programmer les répétitions et les masters classes,
- réserver, visiter, et préparer les salles de spectacle, ou monter une estrade,
- rechercher du matériel pour les spectacles, un violoncelle, des pupitres, des escabeaux, une chaîne hifi, un rétroprojecteur…
- consulter pour la rédaction de la nouvelle plaque
- élaborer des diaporamas, des programmes et des flyers, puis les diffuser,
- imprimer les dits programmes et les récupérer à point d’heure chez l’imprimeur
- coordonner les actions d’une véritable ruche bourdonnante, en faisant passer l’information en urgence absolue
- répondre aux journalistes, donner des interviews, écrire des discours de présentation, s’improviser chef de protocole…
- fabriquer et vendre des tee-shirts,
- émettre la billetterie,
- ne pas oublier les gerbes pour la Soprane, le Soliste et le Chef d’Orchestres,
- réserver les places des invités officiels et les accueillir,
- organiser au pied levé une quête ou une journée à la plage ou quelque réception post-concert,
- rédiger des communiqués de presse,
- préparer des affiches et des banderoles, et les poser
- répondre au téléphone et par email,
- mettre à jour le site Internet du FESTIVAL,
- communiquer avec la Guadeloupe et le reste du monde,
- résoudre dans l’urgence les mille petits conflits entre les uns et les autres,
- passer la comptabilité du FESTIVAL et payer les dettes.
… et en quelques mots imaginer et réaliser un FESTIVAL digne de la Guadeloupe et du Chevalier de Saint-Georges.