Samedi 14 mai, une manifestation rassemblait les opposants à l’incinérateur. Serge Godard était en tête… comme il a été en tête des signataires du VALTOM pour engager celui-ci dans la construction de ce même incinérateur.
Ors le temps presse maintenant. L’autorisation d’exploitation du site de Puy-Long arrive à son terme fin 2014. Si l’incinérateur ne se réalise pas, nous ne pourrons plus traiter nos ordures ménagères dans le département. Le temps de lancer un autre procédé prendrait plusieurs années. Rédhibitoire. Cette situation est un véritable gâchis. Elle démontre le manque de courage et l’irresponsabilité de nos dirigeants. Les conséquences financières des reports successifs occasionnés par les 38 recours judiciaires son immenses. Gabriel Gay Président du VALTOM parle de 450 000 € par mois de retard. L’impact environnemental pourrait être extrêmement lourd. Les stockages actuels sur Puy-Long produisent des jus souterrain (lixiviats) très polluants qui contaminent immanquablement la nappe phréatique. Mais de cela qui en parle ? Qui mesure ? Il est temps que cela cesse. Cet incinérateur est certainement surdimensionné, il est probablement mal situé à Puy-Long. Mais aujourd’hui il est trop tard. Le processus est irrémédiablement enclenché.
Serge Godard et ses amis portent une lourde responsabilité pour les décennies à venir… !
La facture a enflé, le sous-sol de Puy-Long connaît une forte pollution et l’incinérateur se fera néanmoins. Surdimensionné et au mauvais endroit. Quel gâchis !