Karotz, dont je vous ai déjà parlé, est le robot-lapin compagnon successeur du Nabaztag. Ayant eu la chance d’en recevoir un exemplaire, je vous propose d’en faire la connaissance via un petit test. Dans un premier temps, déballons et démarrons la bête puis dans un prochain article nous jouerons un peu plus avec…
Emballage : french touch?
Lors de mes tests, je m’arrête rarement sur l’emballage du produit. Toutefois, le packaging du Karotz est si soigné qu’il serait dommage de passer à côté. Mindscape propose le lapin dans une boite sobre et classe.
Telle une matriochka, le carton du Karotz en protège un autre, lequel est illustré par une petite BD qui explique les principales fonctionnalités du robot. Inutile mais tellement smart!
Ce dernier carton contient lui le sarcophage de polystyrène qui entoure le robot. Découvrons la bête…
Contenu de la boite
Le Karotz est proposé par défaut avec :
- un bloc d’alimentation et différents adaptateurs pour les prises d’un maximum de pays,
- un câble mini-USB pour le paramétrage,
- 2 flatnanoz (qui sont des petites puces RFID emballées dans un corps de lapin passé au rouleau compresseur),
- la documentation (qui est d’ailleurs téléchargeable en PDF ici).
Notez que si vous le désirez, d’autres accessoires sont aussi disponibles pour le lapin, tels que des dock/station de son ou différents flatnanoz, sur la boutique dédiée.
Mais qu’il est mignonnnnn
Coté look, le Karotz ne dépareille pas du Nabaztag, son grand frère. Toutefois, il faut reconnaître que celui-ci était déjà esthétiquement très réussi. Le lapin est en plastique blanc brillant avec pour seuls motifs un nez et deux yeux. C’est d’ailleurs au niveau du nez du lapin qu’est situé son capteur RFID (plus d’explication sur cette technologie dans le prochain article du test). Le lapin possède toujours deux grandes oreilles articulées (les oreilles peuvent être inter-changées avec d’autres modèles colorés, vendus ici). Sur le bas de la bête, on retrouve un petit nombril qui vient cacher une webcam, une nouveauté propre à Karotz.
Au dos du lapin se situe son enceinte (puisque le lapin parle, vous verrez ; par contre, il ne tue pas encore de chasseurs), la roulette pour le son/l’allumage, ainsi que les 2 ports USB (mini-USB pour la configuration et USB classique pour brancher une clé USB). Sur le dessous du robot, on retrouve la prise pour le chargeur, un emplacement pour ajouter une batterie afin de le rendre autonome (en option) et un anneau métallique pour fixer le robot à un antivol (très bonne idée pour ensuite se servir du lapin comme déco dans une boutique par exemple).
Pour vous faire une meilleure idée de ce que donne le robot, voici une petite galerie photo du déballage :
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L’avis de la geekette
Il est vraiment chouette. Je le trouve esthétiquement très joli. J’aime notamment sa robe blanc laquée. Mais surtout je raffole de ses oreilles robotisées (elles tournent toutes seules) : je trouve ça vraiment trop mignon. Quand il clignote, je me moque en le comparant à une lampe de luminothérapie. Du reste, il a l’air plutôt solide.
Mis en route
Allez, maintenant, on fait comme Van Damme : on full contact! On branche lapin et on active la roulette arrière pour l’allumer. Le lapin va clignoter pour attester de son fonctionnement. Le paramétrage du robot se faire très simplement grâce à une petite application. Point positif, l’application en question est proposé pour les 3 plateformes desktop majeures : Windows, Mac et surtout Linux (sous la forme d’un fichier JAVA)! Le tout se fait très simplement :
Au préalable, il faudra toutefois s’enregistrer sur le site www.karotz.com. Puis, l’application va nous demander nos identifiants de connexion au site, nous demander de brancher le robot en USB, l’identifier puis, enfin, nous proposer la liste des réseaux WIFI disponibles à portée pour s’y connecter (en DHCP ou IP Fixe au choix).
Remarque : si comme moi vous utilisez un système d’exploitation GNU/Linux, le programme ne saura détecter votre lapin qu’à condition d’attribuer les droits nécessaires sur le fichier JAR. Pour ma part, je l’ai tout simplement chmodé en 777.
Je retiens 2 points importants de cette méthode : elle est multi-plateforme et ultra-simple. Même si le robot ravira plus facilement les geeks, il faut reconnaître que Mindscape a fait un effort tout particulier pour rendre son produit abordable techniquement. Ensuite, les paramétrages du robot se font tous directement depuis le site www.karotz.com. Mais nous y verrons cela plus en détails lors d’un prochain article..
Une fois démarré et connecté, le robot s’allume en vert et il faut reconnaître qu’il en jette sur un bureau. N’est-ce pas?