Pour illustrer cet article j’ai eu envie de mettre une image joyeuse, histoire de contrebalancer un peu. Donc même si ces adorables sucettes sourient, ce n’était pas mon cas il y a quelques jours lorsque j’ai pris le train pour aller voir Hugh Laurie en concert.
Le cadre est posé. Un train pourri made in la SNCF (et dont le billet coute un rein alors que le trajet est court). Je me trouve une place tranquille et toute seule donc je fonce. C’était évidemment sans compter sur ma chance légendaire et la facilité avec laquelle j’attire les boulets. Je pense que j’ai un don pour ça. Si un boulet traine dans les parages, c’est sûr il sera pour moi. C’est pas pour rien que si un type de la Croix Rouge (ou assimilés) cherche une victime dans la rue, c’est automatiquement moi sa proie.
Bref. Donc j’étais dans le train toute seule à écouter ma musique en attendant mon concert, quand évidemment un mec, la quarantaine et une odeur à faire peur, vient se mettre à côté de moi. Comme le wagon est plein, je ne peux trop rien dire, donc je continue d’écouter ma musique en essayant d’oublier l’odeur et j’admire les superbes paysages par la fenêtre. Ou pas.
Et c’est là que le drame commence. Au bout de quelques minutes de voyage, et après avoir subit tous les messages d’accueil de la SNCF, ainsi que leurs menaces au sujet du compostage des billets et de l’étiquetage des bagages (on s’y croirait), mon charmant voisin commence à carrément s’étaler. Visiblement pas trop dérangé par le fait que j’étais quasiment collée contre la vitre, le monsieur continue à me faire du pied et à ne cesser de bouger en me collant un maximum. Déjà je suis pas fan des mecs qui puent, mais alors si en plus ils me collent durant une heure de trajet, c’est le top.
Intérieurement je commence à bouillir et j’essaye de lui faire comprendre gentiment (voilà mon erreur) qu’il a son siège et moi le mien, et que non il ne pourra pas finir le trajet sur mes genoux. Toujours pas découragé, au contraire, le type continue sa comédie et finit même par mettre sa main carrément sur ma jambe, genre on se connait depuis toujours. J’étais tellement interloquée par ce comportement que j’ai d’abord pensé que c’était un accident. Mais en voyant sa main rester bien en place sur ma jambe, le doute n’était plus possible. Ce mec était juste une sorte de pervers sans gêne et puant avec les mains baladeuses (et encore je passe certains détails).
J’ai finalement décidé de terminer le voyage debout, devant les portes du train. Seul endroit où j’ai trouvé un peu de place et mon pervers est lui resté sur son siège. J’avais envie de raconter cette histoire aujourd’hui car je trouve que c’est le genre de trucs qui arrive finalement assez souvent. Que ce soit dans les transports en commun, ou même dans la rue où les mecs sont parfois à la limite du tolérable et du vulgaire.
Vous aussi vous avez vécu ce genre de choses ou je suis définitivement un aimant à boulets ?