Suis en état de tempestueuse léthargie. Les événements et les jours me dépassent. Le printemps me file sous le nez, je le regarde s'évanouir.
Même les mots me narguent, courant devant moi comme de petits chenapants, chantant des airs moqueurs. Je ne peux pas les attraper. Petit à petit, mes facultés perceptives s'assoupissent, mes paupières se ferment, je pars...