Pour une découverte, s’en est vraiment plus une. Kitsch Device est comment dire … un de ces groupes qui fait changer d’avis la girouette que je suis. Juré ne jamais mettre les pieds dans certaines salles parisiennes pour finalement aller voir 3 fois le groupe au Bus Palladium, au Scopitone et au Point éphémère, rien que ça! Tu t’en doutes, je n’ai jamais aimé ces trois salles, mais voilà, la curiosité et l’envie de voir ce groupe en Live étaient plus fortes.
Quand je vois un groupe en live plus de 4 fois, c’est qu’en moi ma groupittude non-assumée commence à faire des siennes. Pour Kitsch Device (5 concerts à mon compteur et peut-être 6 bientôt), tout a commencé quand le groupe a gagné la finale du Fallenfest à la Cigale, ce qui m’avait donné envie de jeter une oreille à leur 1er Ep « Think Fast, do things, Vanish ». De la fraîcheur et de la couleur, comme dans un album de Carlos ! Guitares électriques et douces compositions intimistes (comme sur le morceau I’m never getting old) se marient à merveille avec celles plus agitées (disappear you know), un rock efficace et captivant qui charme même ceux qui ont le coeur sourd. Comme quoi, il n’y a pas que des groupes de merde à Paris.
Venons aux news maintenant. Même si le groupe avait dit avril, mais c’est finalelement le 9 mai que Kitsch Device livre son album studio au nom original : Woosh.
Le deal est simple : Tu écoutes ces quatorze titres qu’on retrouve en écoute ici ou sur BandCamp. Après, si tu apprécies la musique (et même si ce n’est pas le cas) ben ton devoir de mélomane est de troquer dix petits euros contre cette perle via BandCamp et d’aller les voir aujourd’hui au Scopitone. Grouilles-toi !