La presse indienne qui critique régulièrement la mainmise européenne sur cette instance a présenté son prétendant le plus crédible à la succession de DSK. Il s'agit de Montek Singh Ahluwalia, actuel président de la commission au plan auprès du gouvernement indien. Cet ancien ministre des finances connait bien le FMI puisqu'il y a travaillé comme premier directeur du bureau indépendant d'évaluation.
Officiellement, l'Inde n'a fait aucun commentaire sur l'arrestation de DSK ou sur ces rumeurs concernant la succession au poste. Toutefois, le quotidien The Time of India faisait part anonymement de la position d'un haut fonctionnaire en relation avec les organisations internationales, sceptique de voir un indien diriger cette haute instance internationale qu'est le FMI : tout d'abord, il faudrait que les Européens et les Américains acceptent de céder le contrôle. Et s'ils le font, ils identifieront une personnalité d'un pays moins important que l'Inde ou la Chine qui peuvent parfois avoir des points de vue indépendantistes.Les plus grosses économies mondiales, hors Etats-Unis et Europe, aurait donc peu de chance d'être à la tête du FMI.Source : http://www.latribune.fr