Magazine High tech
De la trilogie PoP des consoles de la génération passée, je n'ai réellement joué qu'au premier épisode présenté; je n'ai en effet que peu touché au second qui m'avait fort déçu par son ambiance et n'étais pas intéressé par le 3. Aussi, quand j'ai vu outre-manche la trilogie HD proposée à 15€, c'est sans hésitation aucune que je me la suis procurée avec comme intention de redonner sa chance à L'âme du guerrier et de toucher aux Deux royaumes. Cependant, avec cette envie de me faire la totale Prince of Persia - incluant Les sables oubliés fraîchement acheté lui aussi - c'est avec l'épisode 1 que j'ai démarré ma quête, un vrai plaisir de rejouer l'un des meilleurs jeux de 2003, désormais en haute définition et en 3D pour les télés compatibles.
Et la HD pète un max, sauf - et je trouve cela inadmissible - durant les cinématiques qui n'ont bénéficié d'aucun soin et se trouvent bien pauvres en couleurs tout en donnant une sensation de voilé. Mauvais point pour Ubisoft qui ne convertit pas l'intégralité de son soft, lequel souffre d'une incroyable différence de qualité graphique entre jeu et CG. Bon, sinon le jeu en lui-même est sublime - même si techniquement il ne faut pas le comparer à des productions d'aujourd'hui - et c'est un véritable régal de retourner dans ce palais à la recherche du sablier du temps.
L'histoire, pour ceux qui ne la connaissent pas, est bien simple à raconter. Le Roi de Perse, son fils et sa grande armée attaquent le palais d'un Maharajah en Inde, en prennent possession ainsi que toutes les reliques qui y sont entreposées, puis repartent chez un ami du Roi, Sultan de son état. Parmi elles se trouve la dague du temps, une arme ayant le pouvoir de remonter dans le passé afin de changer le cours des événements. Dupé par son Vizir, le Prince utilise celle-ci à mauvais escient et voit tout son entourage se transformer en monstres, à l'exception de Farah, fille du Maharajah réduite en esclavage. Avec son aide, il essaiera par tous les moyens de retourner auprès du sablier du temps pour y insérer la dague maudite, et ainsi mettre fin à la soif de pouvoir du grand Vizir.
Des cabrioles en veux-tu en voila, du combat à l'épée avec moult esquives et sauts enchainés, des mécanismes à actionner et autres portes à atteindre dans un timing bien restreint: les premières aventures du Prince de Perse ne manquent pas d'action ni de jugeote et ont l'incroyable pouvoir de nous tenir accroché à la manette jusqu'à la fin de ce périple. En clair, on ne s'ennuie jamais, n'est pas perdu en route - très linéaire en fait - et apprécie toujours un gameplay d'une finesse rare encore aujourd'hui. J'ai pris un peu moins de neuf heures pour le terminer, et c'est avec la même envie que je vais attaquer le second chapitre de cette tétralogie: Les sables oubliés n'attendent plus que moi.